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RÉCHAUD, subst. masc.
A. − Ustensile, appareil de petites dimensions, généralement portatif, alimenté par diverses sources d'énergie, destiné à chauffer, à réchauffer quelque chose. Réchaud à alcool, à charbon, à esprit-de-vin, à gaz; réchaud électrique; réchaud de camping; petit réchaud; allumer, apporter un réchaud. Une large casserole, pleine d'étain et de plomb fondu destinés au moule à balles, fumait sur un réchaud ardent (Hugo,Misér., t. 2, 1862, p. 337).J'ai ri, en poudrant les braises trop vives du réchaud à repasser (Colette,Naiss. jour, 1928, p. 21).
En partic.
Appareil de petites dimensions, petit fourneau généralement portatif avec ou sans four, destiné à cuire ou à réchauffer des aliments. Réchaud à trois feux. Une jeune fille dans le plus grand délabrement était accroupie près d'un réchaud, occupée à faire chauffer un peu de bouillon d'herbes (Sénac de Meilhan,Émigré, 1797, p. 1662).Dans le réchaud, les grillades de lard avaient eu le temps de racornir (Guèvremont,Survenant, 1945, p. 156).
Réchaud (de table). Chauffe-plats. Les réchauds, grands et petits, s'alignaient symétriquement, chargés du premier service (Zola,Curée, 1872, p. 339).
Cassolette. Tandis que brûlaient, en des réchauds d'argent, des essences fines (Maupass.,Contes et nouv., t. 1, Soir, 1889, p. 1135).
B. − HORTIC. Fumier destiné à réchauffer une couche. Synon. réchauffement.On foule et l'on mouille le réchaud, comme le fond de la couche (Gressent,Créat. parcs et jardins, 1891, p. 688).V. greffe ex. 1.
Prononc.: [ʀeʃo]. Ac. 1740: -chaud ou -chaut; dep. 1762: -chaud. Étymol. et Hist. 1. 1549 « ustensile de cuisine servant à tenir des plats au chaud » (Est.); 2. a) 1622 « petit fourneau portatif » (R. des Sociétés savantes, t. 6, 1882, p. 251 ds IGLF); b) 1741 « cassolette, brûle-parfum » (Les La Trémoille, V, 82, ibid.); 3. 1751 « amas de fumier chaud destiné à réchauffer les couches » (Aubert de La Chesnaye des Bois, Dict. universel d'agric. et de jard.). Réfection, d'apr. chaud*, d'une forme réchauf, dér. de réchauffer*, qui n'est cependant att. qu'apr. réchaud (1631, Les La Trémoille, IV, 51 ds IGLF). Fréq. abs. littér.: 171.