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* Dans l'article "RECALER2,, verbe trans."
RECALER2, verbe trans.
Fam. Déclarer quelqu'un non-admis à un concours, une épreuve, un examen. Synon. coller.Être recalé à son bachot; se faire recaler à l'oral. Je passe en avril la seconde partie de mon bachot (...) je me suis fait recaler en novembre (Gyp, M. Fred, 1891, p. 49).À l'examen, un examinateur (...) il lui posa quelques questions sur sa famille. Léon eut alors un trait à la Coëtquidan l'ancien. « Qu'est-ce que ça peut vous faire? » dit-il à l'homme solennel. On le recala tambour battant (Montherl., Célibataires, 1934, p. 755).
[P. méton.] Je siège au Comité de lecture. Nous avons recalé deux nouvelles, Dumur, Gourmont, Vallette et moi (Léautaud, Journal littér., 2, 1907, p. 29).
Part. passé ou adj. Recalé en juillet, gavé d'histoire pendant les vacances, il avait passé sa licence à la rentrée (Martin du G., Devenir, 1909, p. 80).Elle entrait dans sa pauvre et médiocre angoisse de garçon « recalé » (Mauriac, Chemins mer, 1939, p. 112).
Prononc.: [ʀ əkale], (il) recale [ʀ əkal]. Homon. recaler1. Étymol. et Hist. 1880 arg. des collégiens « déclarer quelqu'un non reçu à un concours » (d'apr. Esn.); 1900 (Colette, Cl. école, p. 220). Prob. dér. de caler1* « immerger, couler (un bateau) » et au fig. « céder, reculer »; préf. re-*; un rapport avec le sens « rembarrer quelqu'un » n'est pas exclu, v. recaler1.
STAT.Recaler1 et 2. Fréq. abs. littér.: 20.
DÉR.
Recalage, subst. masc.,rare. Action de recaler quelqu'un à un examen ou fait d'être recalé à un examen. À cette époque de sa rhétorique orageuse, de ses recalages au bachot, de ses grosses pertes de jeu de Balbec (...) il était déjà un homme de génie (Proust, Fugit., 1922, p. 606). [ʀ əkala:ʒ]. 1reattest. 1922 id.; de recaler2, suff. -age*.