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RÉAFFIRMATION, subst. fém.
Action de réaffirmer; résultat de cette action.
A. − Peu usité. Action de (se) mettre de nouveau en relief, en évidence, avec une intensité, un éclat accru; résultat de cette action. Dès les premiers pas de la sonate, (...) opposition entre la plénitude, qui s'affirme, d'une force impétueuse (...) et la faiblesse tendre et inquiète, qui la suit (...) qui s'achemine (...) à la réaffirmation de la victoire impérieuse (Rolland, Beethoven, t. 1, 1937, p. 237).Je découvris (...) un peuple de petits crocus blancs, (...) risquant leur fragilité à travers le feutre épais des mousses. Et j'en aurais pleuré de tendresse, car cette réaffirmation de l'amour, de la vie, ne paraît jamais plus émouvante que lorsque la mort l'environne (Gide, Feuillets d'automne, 1949, p. 1084).
B. − Action de reconnaître, avec une force renouvelée, la réalité, la vérité, la valeur d'une chose. Du doute (...), il [Descartes] s'avance à l'affirmation du soi. Puis du soi il s'avance par un nouvel acte à l'affirmation de Dieu, laquelle ultérieurement lui permettra de réaffirmer le monde et son corps. Ce vaste mouvement circulaire (...) qui va du refus à la réaffirmation, ne comporte finalement qu'une décision (Ricœur, Philos. volonté, 1949, p. 440).Réaffirmation solennelle des droits et libertés consacrés par la Déclaration de 1789. Contrairement au vœu d'une partie de la Constituante, la réaffirmation des principes de 1789 s'est faite par simple référence (Vedel, Dr. constit., 1949, p. 323).
Rare. Formule positive qui vient renforcer une affirmation préalable. Qui n'a été visité par cette question: « Pourquoi suis-je tel? » Le consentement lui-même ne sera pas une réponse, mais la réaffirmation: « Soit, que je sois tel! » (Ricœur, Philos. volonté, 1949, p. 420).
Prononc.: [ʀeafiʀmasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1914 (G. Marcel, Journal, p. 92). Comp. du préf. re-* et de affirmation*.