Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
RATURER, verbe trans.
A. − Vieilli. Soumettre un parchemin au raturage. (Dict. xixeet xxes.).
B. −
1. Annuler ou corriger par des ratures. Synon. biffer.Cependant je travaille toujours, recommençant et raturant sans cesse les pages d'un écrit politique qui est comme la toile de Pénélope (Maine de Biran, Journal, 1818, p. 111).Dans ma jeunesse, j'ai souvent écrit douze et quinze heures sans quitter la table où j'étais assis, raturant et recomposant dix fois la même page (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 471).
Empl. abs. Valéry a beau se persuader qu'en raturant plus que Lamartine, il obéit à une consigne de précision intellectuelle; en fait, qu'il le sache ou non, il n'est qu'un inspiré comme les autres en quête de l'incantation « définitive » (Bremond, Poés. pure, 1926, p. 79).
2. Au fig. Effacer, annuler. C'est devant Reichshoffen qu'on efface Wagram! Marengo raturé, c'est Waterloo qui reste (Hugo, Année terr., 1872, p. 256).[Marchenoir] avait beau se dire que toutes ces choses n'existaient plus, que le repentir les avait effacées, raturées, grattées, anéanties (Bloy, Désesp., 1886, p. 102).
Prononc. et Orth.: [ʀatyʀe], (il) rature [-ty:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1458 « effacer ce qui est écrit par un trait de plume » (Arch. du Nord, B 1688, f o18 v ods IGLF); 1680 « faire subir au parchemin l'opération du raturage » (Rich.). Dér. de rature*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 106.
DÉR.
Raturage, subst. masc.,,Travail de la peau destiné à parfaire le parchemin, à l'aide du fer à raturer, afin d'en supprimer les inégalités`` (Duval 1959). [ʀatyʀa:ʒ]. 1reattest. 1875 « action de raturer » et « opération qu'on fait subir au parchemin pour le rendre plus mince, plus uni, plus blanc » (Lar. 19e); de raturer, suff. -age*.