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RÂTELÉE, subst. fém.
A. − Quantité (de foin, feuilles etc.) que l'on peut ramasser d'un coup de râteau. Une râtelée de foin; une râtelée d'avoine (Ac.).
B. − Loc. fig., fam., vieilli. Dire sa râtelée (de/sur qqc. ou qqn). Dire librement ce qu'on pense (de quelque chose ou de quelqu'un). Pourquoi ne serait-il pas permis de dire sa râtelée sur les monuments de Paris (Mérimée,Lettres Delessert, 1870, p. 130).[Le roi de Navarre:] j'en vais dire enfin [de la constitution politique qui sied à la France] ma râtelée (D'Esparbès,Roi, 1901, p. 104).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɑtle], [-a-]. V. râteau. Ac. 1694, 1718: rastelée; dep. 1740: râ-. Étymol. et Hist. A. Fig. 1. 1456-67 « conte, récit » ratelée (Cent nouvelles nouvelles, XXIV, 4, éd. F. P. Sweetser, p. 154); 2. ca 1486 compter sa ratelee « dire librement tout ce que l'on sait ou pense » (ibid., VIII, 108, p. 71, leçon de l'éd. A. Vérard); 1478-80 dire sa ratellee (Guillaume Coquillart, Enquête, 458 ds Œuvres, éd. M. J. Freeman, p. 83). B. 1636 « quantité de foin emportée d'un seul coup de râteau » (Monet, p. 730b). Dér. de râteau*; suff. -ée*.