| ![]() ![]() ![]() ![]() RAPATRIÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de rapatrier*. II. − Adj. Qu'on a fait rentrer dans le pays d'origine. A. − [En parlant d'une pers.; corresp. à rapatrier II A] Matelot rapatrié. Quelques millions de personnes (démobilisés, prisonniers français rapatriés (...)) (Univers écon. et soc., 1960, p. 32-11). − Empl. subst. [En parlant de prisonniers de guerre libérés, de coloniaux forcés de retourner dans la métropole, en partic.] Un convoi de rapatriés; le problème des rapatriés; un (des) rapatrié(s) d'Algérie. Les premiers rapatriés relevèrent à Jérusalem l'autel du dieu d'Israël (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 1002). B. − [En parlant d'une chose; corresp. à rapatrier II B] Création d'un certain nombre d'investissements indirects mais seulement là où les capitaux ne sont pas intégralement rapatriés comme c'est le cas le plus souvent (Industr. fr. caoutch., 1965, p. 43). Prononc.: [ʀapatʀije]. Étymol. et Hist. 1856 le rapatrié (Hugo, Corresp., p. 232); 1869 matelots rapatriés (Littré). Part. passé subst. et adj. de rapatrier*. Fréq. abs. littér.: 39. |