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* Dans l'article "RAMONEUR,, subst. masc."
RAMONEUR, subst. masc.
A. −
1. Personne dont le métier est de ramoner les cheminées. Ramoneur savoyard; racle, raclette de ramoneur; être noir comme un ramoneur. Un jeune ramoneur, dont la figure bouffie était noire, le corps brun de suie, les vêtements déguenillés (Balzac, Peau chagr.,1831, p. 14).L'animal grimpe dans son tube tout à fait comme un petit ramoneur dans une cheminée (Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 453).
Rem. On note le subst. fém. ramoneuse (à propos d'une femme): Ces jeunes filles ou ces mères de famille brusquement devenues conductrices de camions et de tramways, ouvrières, ramoneuses, même [pendant la Grande Guerre], ne pouvaient que raccourcir leurs jupes et couper leurs cheveux (Les Lettres fr., 31 juill. 1968, p. 25, col. 2).
2. En appos. avec valeur d'adj., vieilli. Couleur (ou brun) ramoneur. Brun noirâtre. Manteau de couleur tabac ou ramoneur (Gautier, Tra los montes,1843, p. 33).Ces lambris (...) sont égayés de ces couleurs (...) qui, sous le Directoire, conservent encore leurs tons atténués, vert clair, bleu ciel, rose, jaune tendre, rehaussés par des fonds sombres, des bruns ramoneurs (Hautecœur, Art sous Révol. et Emp.,1954, p. 46).
B. − P. anal.
1. de fonction, TECHNOL. Appareil servant au ramonage des tubes des chaudières à vapeur. Ramoneur à vapeur, à air comprimé; ramoneur de chaudière. Signalons aussi parmi les procédés utilisés pour la production économique de la vapeur, l'emploi des ramoneurs mécaniques qui permettent (...) le nettoyage quasi permanent du faisceau tubulaire (Marie, Dilly, Transp. mar.,1932, p. 490).
2. de mouvement. Ramoneur ou herbe au ramoneur. ,,Orge sauvage (...) et spécialement son épi`` (Pierreh. 1926). La coutume enfantine de « se mettre des ramoneurs »: avec leurs barbes accrochantes, ces épis montent dans la manche ou le pantalon comme un ramoneur dans la cheminée! (Pierreh.1926).
REM.
Ramona(t),(Ramona, Ramonat) subst. masc.,synon. deramoneur.a) [Corresp. à supra A 1] Vx, pop. Un ramonat au faîte de Paris (Renard, Journal,1899, p. 543).Je commençai par visiter soigneusement l'emplacement de l'incendie (...) les quatre murs branlants et noirs comme un bonnet de ramonat (Rolland, C. Breugnon,1919, p. 259).b) [Corresp. à supra B 2] Deux enfants, qui jouaient à s'enfoncer dans le cou de ces épis d'herbes, qu'on nomme à la campagne des « voleurs » ou des « ramonas » (Rolland, J.-Chr.,Révolte, 1907, p. 583).
Prononc. et Orth.: [ʀamɔnœ:ʀ]. Ac. 1694-1740: -nn-; dep. 1762: -n-. Les dérivés en -eur des mots en -on s'écrivent gén. avec 2 n: donneur, etc. V. ramoner. Étymol. et Hist. Ca 1470 ramonneur de cheminees empl. avec équivoque sexuelle (Devinettes fr. du M.-A., 82 ds Z. rom. Philol. t. 100, p. 264). Dér. de ramoner*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 25. Bbg. Quem. DDL t. 27, 30.