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RAMONAGE, subst. masc.
Action de ramoner; résultat de cette action.
A. − [Corresp. à ramoner A] Ramonage d'un conduit, d'un tuyau; ramonage bien fait, mal fait; ramonages annuels, fréquents; entreprise de ramonage. Le ramonage d'une cheminée consiste à y faire descendre et remonter ensuite un hérisson métallique attaché à une corde, qui gratte les parois et fait tomber la suie (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât., t. 5, 1929, p. 94).
Porte de ramonage. [La] porte [du montant de tuyau] s'appelle porte de ramonage (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât., t. 5, 1929, p. 90).Pour l'établissement des alimentations, les dispositions varient essentiellement; quelle que soit celle adoptée, on doit avoir soin de ménager un nombre suffisant de portes de ramonage aux endroits les mieux choisis (Barnerias, Aciéries, 1934, p. 107).
B. − P. anal.
1. de mouvement , SPORTS (alpin.). ,,Technique utilisée pour escalader l'intérieur d'une cheminée à l'aide des procédés d'opposition`` (Petiot 1982). L'opposition sera la technique de base utilisée pour le ramonage: le grimpeur devra procéder comme s'il voulait écarter les parois en poussant les deux faces de la cheminée en sens opposés. Cependant, comme les cheminées sont de taille et surtout de largeur multiples, les techniques de ramonage diffèrent, s'adaptant aux diverses dimensions (Gautrat1970, p. 204).
2. de résultat, pop., vieilli. Action de nettoyer le tube digestif par purgation ou vomissement; résultat de cette action. Le « ramonage » intérieur. Il est tout aussi nécessaire que l'autre, et notre intestin a besoin d'être libéré régulièrement (L'Œuvre, 20 févr. 1941).
Prononc. et Orth.: [ʀamɔna:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1317 ramonnage « action de balayer » (Houdoy, Chapitres de l'hist. de Lille ds Mém. de la Soc. des sciences... de Lille, 1872, p. 181) − 1456 ds Gdf.; 2. 1439 ramonnage de quemineez (Tutelle de J. Bracq, Arch. Tournai, ibid.). Dér. de ramoner*; suff. -age*. Bbg. Quem. DDL t. 27.