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RABÂCHAGE, subst. masc.
Familier
A. − Action, fait de rabâcher. Synon. radotage.Il ne s'agit pas de vanter les vertus des œuvres-fleuves où le rabâchage tient lieu de processus créateur (Samuel, Art mus. contemp., 1962, p. 232).On ne peut (...) tolérer encore longtemps que le rabâchage et le bourrage de crâne deviennent des méthodes normales d'éducation (Serv. milit. et réforme arm., 1963, p. 48).
P. métaph. Toute l'histoire n'est qu'un long rabâchage. Un siècle est le plagiaire de l'autre. La bataille de Marengo copie la bataille de Pydna; le Tolbiac de Clovis et l'Austerlitz de Napoléon se ressemblent comme deux gouttes de sang (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 794).
B. − P. méton. Ce qu'on rabâche. Synon. radotage.Je l'ai beaucoup aimé [Walter Scott], maintenant je ne puis le relire. Il a des rabâchages qui m'excèdent (Mérimée, Lettres Mmede La Rochejacquelein, 1859, p. 222).Un pieux Israélite écrivit ce psaume CXVIII énorme rabâchage en vingt-deux octaves de versets, répondant aux vingt-deux lettres de l'alphabet (Renan, Hist. peuple Isr., t. 4, 1892, p. 58).
REM.
Rabâchement, subst. masc.,synon. de rabâchage[Des paysans] pauvres de langage incapables de se soulager par l'écriture (...) n'ont d'autre issue que le crime, le suicide (...) ou le rabâchement absolu et infini, dépourvu d'abcès de fixation, la mélancolie asphyxiante (Arnoux, Crimes innoc., 1952, p. 180).
Prononc. et Orth.: [ʀabaʃa:ʒ], [-bɑ-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1735, 15 mai « discours de celui qui rabâche » (Voltaire, Œuvres compl., éd. L. Moland, Corresp., t. 1, p. 496, à Thieriot); 2. 1762 « défaut de celui qui rabâche » (Ac.). Fréq. abs. littér.: 72.