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RABONNIR, verbe
Vieilli, fam. ou région.
A. − Empl. trans. Rendre meilleur, rendre ses qualités à quelque chose. Synon. améliorer, bonifier.Les bonnes caves rabonnissent le vin (Ac.).On rabonnit une terre en y mettant du fumier (France1907).
[Le compl. désigne une pers.] On parvient quelquefois, par de bons traitements à Rabonnir une femme; cure difficile, mais non pas impossible. Quel sera le livre de morale instructive et sentimentale qui parviendra à Rabonnir le méchant? (MercierNéol.1801).Tu as insinué qu'il y avait un saint qui rabonnissait les maris en goguette (Arnoux, Paris, 1939, p. 295).
B. − Empl. intrans. Devenir meilleur. Synon. s'améliorer, se bonifier.Le vin rabonnit en vieillissant (...) Le temps rabonnit, se met au beau (France1907).
Empl. pronom. Le vin se rabonnit. − Mon pauvre homme, tu n'es pas trop fatigué? À cet accent de bonté, dont je fus tout remué, je me dis: − Pas de doute. La pauvre vieille est finie. Elle se rabonit (Rolland, C. Breugnon, 1919, p. 177).La nuit de Saint-Jean (...) Tout le malfaisant devient bienveillant, et le bon, lui, il se rabonit encore, il se glorifie (Arnoux, Calendr. Fl., 1946, p. 110).
Prononc. et Orth.: [ʀabɔni:ʀ], (il) rabonnit [-ni]. Ac. 1718-1762: rabonir; dep. 1798: -nn-. Rolland et Arnoux, loc. cit.: -n-. Étymol. et Hist. 1. Ca 1250 « calmer, apaiser » (Vie de Ste Agnès, éd. A. J. Denomy, 611, p. 86: par losengier les cuida rabonnir), en a. et m. fr.; 2. 1718 « rendre meilleur » (Ac.: Les bonnes caves rabonissent le vin); 1798 intrans. « devenir meilleur » (ibid.). Comp. du préf. r(e)-* et de abonnir*.