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RÉTRACTÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de rétracter1*.
II. − Adj., ANAT., PATHOL. Qui est raccourci, resserré par une rétraction. Orteil, visage rétracté. Il tenait fortement la rampe de sa main droite, tandis que son bras gauche mutilé et sa jambe rétractée demeu-raient en l'air sans soutien (Feuillet, Journal femme, 1878, p. 50).P. métaph. Il s'était rendu compte que c'était au faible écart entre les cinq notes qui la composaient et au rappel constant de deux d'entre elles qu'était due cette impression de douceur rétractée et frileuse (Proust, Swann, 1913, p. 349).V. aride ex. 7.
− PHONÉT. ,,On appelle rétractée la position des lèvres dans laquelle celles-ci sont en retrait par rapport à leur position neutre, comme pour la réalisation de la voyelle [i] ou [e]`` (Ling. 1972).
Prononc.: [ʀetʀakte]. Fréq. abs. littér.: 37. Bbg. Quem. DDL t. 11.