Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
PULICAIRE, subst. fém. et adj.
I. − Subst. fém., BOT. Genre de plantes herbacées à fleurs jaunes appartenant à la famille des Composées, comprenant plusieurs espèces semblables aux inules. Ses propriétés insecticides ont fait appeler Pulicaire cette plante semblable aux Inules. La pulicaire commune (Pulicaria vulgaris) annuelle, et Pulicaria dysenterica ou Herbe de Saint Roch, vivace, ressemblent aux Inula. Pulicaria dysenterica a des capitules de 2 ou 3 cm de diamètre (...). C'est une plante gris vert, ressemblant (sauf par les fleurs) aux Menthes sauvages. Elle est très répandue dans les lieux humides et a une odeur désagréable. Pulicaria vulgaris était utilisée comme insecticide (Encyclop. du Monde végét., Paris, Libr. A. Quillet,t. 1, 1964, p. 439).
En appos. Inule pulicaire (G. Bonnier, G. de Layens, Flore complète portative de la France, de la Suisse et de la Belgique, 1970, p. 170).
II. − Adj., MÉD., vx. Éruption pulicaire. Éruption cutanée semblable à des morsures de puce. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc.: [pylikε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1784 subst. bot. (Saint-Germain, Manuel des végétaux, p. 35); 2. 1810 adj. « qui porte des taches semblables aux piqûres de puce » (Capuron, Nouv. dict. de méd.). Empr. au b. lat.pulicaria « herbe aux puces » (v. André Bot.) fém. subst. de l'adj. pulicarius (ou pulicaris) « relatif aux puces », dér. de pulex « puce »; cf. judéo-fr. erbe policaire (fin xies., Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, p. 48), et herbe pollicaire en 1314 (Henri de Mondeville, Chirurgie, éd. A. Bos, § 1863) ainsi que le subst. pollicaire au xves. (Grant Herbier, p. 106 ds Gdf. Compl.); le nom de cette plante s'explique soit par le fait que ses graines ressemblent à des puces (cf. J. Daleschamps, Hist. gén. des plantes, Lyon, 1615 et André Bot.), soit parce qu'elle avait la réputation d'éloigner les puces (Nouv. dict. d'hist. nat., 1819, pp. 216-217; cf. les dénom. chassepuce (1541), herbe aux puces (1546) ds Roll. Flore t. 7, p. 97).