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PTÉROPODES, subst. masc. plur.
MALACOL. (Groupe de) Mollusques gastéropodes opisthobranches appartenant à l'ordre des Tectibranches. Les animaux pélagiques que mangent les baleines sont surtout (...) des petits mollusques, les ptéropodes, garnis de deux ailes charnues qui leur permettent de voler dans la mer (Coupin, Animaux de nos pays, 1909, p. 43).Petites formes à coquille droite ou enroulée et dont le pied est divisé en deux lobes formant nageoires, les Ptéropodes sont en fait des Opisthobranches ayant conservé des caractères larvaires (Encyclop. univ.t. 71970, p. 475).Les Ptéropodes peuvent avoir une coquille (Thécosomes) ou en être dépourvus (Gymnosomes) (Encyclop. Sc. Techn.t. 61971, p. 208).
− En appos. Dès que l'animal est immobile, il tend à couler; pour freiner leur descente les animaux étendent alors au maximum leurs appendices natatoires: par exemple les Copépodes placent leurs antennes en croix par rapport à l'axe du corps, les Mollusques ptéropodes étalent les expansions aliformes du pied, etc. (J.-M. Pérès, Vie océan, 1966, p. 30).
Prononc.: [pteʀ ɔpɔd]. Étymol. et Hist. 1804 subst. masc. plur. (Cuvier ds Ann. du Muséum d'hist. nat., t. 4, p. 232). Comp. du gr. π τ ε ρ ο ́ ν « aile », dont une forme dér. π τ ε ́ ρ υ ξ, -υ γ ο ς possède à la fois le sens d'« aile » et de « nageoire » comme le lat. pinna, et π ο υ ́ ς, π ο δ ο ́ ς « pied ». Cf. en lat. sc. le subst. pteropodus 1798 (Cuvier, Tableau élémentaire de l'histoire naturelle des animaux ds Agassiz Moll., p. 75). Fréq. abs. littér.: 11. Bbg. Quem. DDL t. 12.