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PSYCHOLOGISME, subst. masc.
Tendance à accorder une trop grande place à la psychologie, aux explications psychologiques; en partic., doctrine selon laquelle la psychologie, les faits psychiques sont le fondement de toutes les sciences humaines. La foi est beaucoup plus une évidence vécue, une « sensation » du transcendant; dépouillée de tout « psychologisme » elle est l'esprit expérimentant les évidences (Philos., Relig., 1957, p. 5-15).Le psychologisme aboutit à un scepticisme radical : il n'y a plus de jugements vrais et de jugements faux, il y a seulement (...) des opinions différentes, relatives à la psychologie de chacun. Si le vrai est ce qui répond à mes besoins psychiques, ce qui satisfait mes tendances, il y aura autant de vérités que d'individus : il n'y aura plus de vérité (A. Vergez, D. Huisman, Court traité de la connaissance,1960, p. 127).Aborder [les relations interpersonnelles] uniquement par le biais de la psychologie serait tomber dans le psychologisme, tentation toujours renouvelée, qui a fait autant de mal à la psychologie qu'à la sociologie (Traité sociol.,1968, p. 342).
Prononc. : [psikɔlɔ ʒism̭]. Étymol. et Hist. 1840 (P. Leroux, Encyclop. nouv., Paris, t. 3, p. 811a, note, s.v. conscience). Dér. de psychologie*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér. : 38. Bbg. Quem. DDL t. 4, 10, 15.