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PSYCHOLINGUISTIQUE, subst. fém. et adj.
I.− Subst. fém. Science qui étudie les rapports entre les structures linguistiques et les processus psychologiques de production et de compréhension d'énoncés. La psycholinguistique s'intéresse en particulier aux processus par lesquels les sujets parlants attribuent une signification à leur énoncé, aux « associations de mots » et à la création des habitudes verbales, aux processus généraux de la communication (motivations du sujet, sa personnalité, situation de la communication, etc.) (Ling.1972) :
1. Le problème de l'expansion est lié à celui de la capacité de se souvenir des éléments qui doivent être en relation dans l'énoncé, quand celui-ci comporte de nombreuses insertions. C'est ce que Yngve appelle la « profondeur » (...), que des études de psycholinguistique ont fixée à sept (plus, ou moins, deux) éléments mémorisables (par exemple : « je ne veux pas avoir à être forcé de commencer d'essayer de m'efforcer de gagner ma vie »). Coyaud, Introd. ét. lang. docum.,1966, p. 116.
II.− Adj. Qui relève de cette science. Études, recherches psycholinguistiques. Mécanismes psycholinguistiques de production et de compréhension des énoncés, à partir des différentes constructions grammaticales (AncelinSc. hum.1982) :
2. ... des secteurs qui devraient (...) connaître une approche psycholinguistique fort efficace du point de vue pratique et fort intéressante du point de vue scientifique : étude de l'activité de traduction, des méthodes et de la préparation des matériaux pour l'enseignement des langues (maternelle et étrangères), de l'analyse du style, des registres et des dialectes et, en général, de la communication orale en diverses langues et en diverses situations d'activité professionnelle. T. Slama-Cazacu, La Psycholinguistique,[1972] ds Lar. Lang. fr., p. 4754.
REM.
Psycholinguiste, subst.Spécialiste de psycholinguistique. Le psycholinguiste qui veut mettre au jour les procédures effectives de compréhension ou de production des énoncés (Lang.1973, p. 421).
Prononc. : [psikolε ̃gɥistik]. Étymol. et Hist. 1929 adj. temps psycholinguistique (G. Guillaume, Temps et verbes, p. 113, Champion, 1965 ds Quem. DDL t. 7); 1963 subst. (Problèmes de psycholinguistique, Paris). Comp. de l'élém. formant psycho-* et de linguistique*. Bbg. Costermans (J.). Quand la psycholinguistique redevient une psychol. du lang. Cah. Inst. Ling. Louvain. 1978, t. 5, pp. 7-27. − Franckel (J.-J.), Le Rouzo (M.-L.). Psycholinguistique et enseign. du fr. à l'éc. prim. Lang. fr. 1974, no22, pp. 107-119. − Grimaud (M.). Préliminaires pour une psycholinguistique des discours. Lang. fr. 1981, no49, pp. 14-29. − Grosjean (Fr.). Psycholinguistique et lang. des signes. Langages. Paris. 1979, t. 13, no56, pp. 35-57. − Hörmann (H.). Introd. à la psycholinguistique. Trad. par F. Dubois-Charlier. Paris, 1972, 316 p. − Hupet (M.). Psycholinguistique et gramm. Linguistique. Paris. 1974, t. 10, pp. 53-70. − Kail (M.), Plas (R.). Psycholinguistique des présuppositions. Semantikos. 1979, t. 3, no2, pp. 1-26. − Peterfalvi (J.-M.) Introd. à la psycholinguistique. Paris, 1970, p. 160. Quem. DDL t. 30, s.v. psycholinguiste. − Références : psycholinguistique et sociolinguistique. Gramm. transformationnelle : théorie et méthodol. Saint-Denis-Univ. de Paris VIII, 1982, pp. 454-462. − Slama-Cazacu (T.). La Psycholinguistique. Paris, 1972, 144 p. − Vanoye (F.). Psycholinguistique et techn. d'expr. Et. Ling. appl. 1974, no14, pp. 31-35.