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PROXÈNE, subst. masc.
ANTIQ. GR. Notable qui dans une ville grecque avait la charge d'aider et de protéger les ressortissants d'une cité étrangère dont il était mandataire. Les fonctions des proxènes avaient de l'analogie avec celles de nos agents consulaires (Ac.1878).
REM.
Proxénie, subst. fém.Dignité, fonction de proxène. Dès l'antiquité se fait jour ce que l'on peut appeler le blason des cités, ce blason, parasêmon en grec, qui figure sur les décrets de proxénie, où l'on évoque la patrie du bénéficiaire et celle de l'État qui l'honore (L'Hist. et ses méth.,1961, p. 356).
Prononc. et Orth. : [pʀ ɔksεn]. Att. ds Ac. 1878. Étymol. et Hist. 1766 (Encyclop. t. 13). Empr. au gr. π ρ ο ́ ξ ε ν ο ς « citoyen chargé dans sa cité d'être l'hôte et le mandataire des citoyens d'une autre cité » (comp. de π ρ ο ́ « à la place de » et de ξ ε ́ ν ο ς « hôte, étranger », littéral. « celui qui remplit le rôle d'un ξ ε ́ ν ο ς »).