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PROLONGÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de prolonger*.
II. − Adjectif
A. − [Dans le temps]
1. [En parlant d'un inanimé] Qui a été prolongé, qui se prolonge. Anton. abrégé, accourci (vx), diminué, raccourci.Arrêt, contact, effet, effort, repos, séjour, usage prolongé; froid prolongé; cuisson prolongée; exposition prolongée (au soleil); hurlement, rire, silence prolongé. Dans l'organisme individuel, à la suite d'un jeûne prolongé, le système nerveux se nourrit aux dépens des autres organes (Durkheim, Divis. trav.,1893, p.254).Le père Arouet de Saint-Sauveur, l'athée, qui faisait ses enfants en janvier pour qu'ils naquissent en septembre, mais dont la femme n'avait que des grossesses raccourcies ou prolongées (Giraudoux, Siegfried et Lim.,1922, p.293).
2. Fam. [En parlant d'une pers.] Qui est ou semble être demeuré dans un état que son âge aurait dû lui faire perdre. Son air «bébé» prolongé tardivement, avait arrêté les confidences des amies mariées (Gyp, Tante joujou,1891, p.114).[Solange] changea de coiffure, parce que l'ancienne «faisait» très jeune fille, et que le genre jeune fille, avec ses traits tirés, lui donnait l'air d'une vierge prolongée, tandis que la nouvelle faisait jeune femme, et une jeune femme a le droit de n'être plus très fraîche (Montherl., Lépreuses,1939, p.1375).
P. plaisant., fam. Demoiselle, jeune fille prolongée. Jeune fille encore célibataire à un âge où elle pourrait normalement être mariée et qui a parfois gardé un comportement un peu puéril. Demoiselle déjà un peu prolongée venue à Paris d'Angoulème −et sans aucun esprit de conquête, ô Lucien de Rubempré! −elle rencontre son prince dans un bal où elle accompagne des jeunes filles, où son rôle avoisine celui de chaperon (Le Nouvel Observateur,17 mai 1967, p.44).
B. − [Dans l'espace] Qui a été prolongé, qui se prolonge. Rue prolongée. À Auteuil, un soir d'avril; dans un petit chemin prolongé dont la terre était rouge et tendre, nous nous promenions solitaires (Sainte-Beuve, Volupté,t.1, 1834, p.197).
Prononc.: [pʀ ɔlɔ ̃ ʒe]. Fréq. abs. littér.: 1349. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1848, b) 2119; xxes.: a) 1802, b) 1939.