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PRISE, subst. fém.
I.− [Corresp. à prendre 1reSection I]
A.− Action de prendre.
1. Empl. concr.
a) Action de saisir quelque chose, généralement avec la main, avec un autre organe ou avec un instrument. Synon. saisie.Celle qui saigne comme dans sa prise saigne la gueule du lévrier (Montherl., Encore inst. bonh.,1934, p. 684).Dispositif pour faciliter la prise du bistouri (Catal. instrum. chir.(Collin), 1935, p. 35).La prise et la libération de la trame sont réglables micrométriquement (Thiébaut, Fabric. tissus,1961, p. 184).
P. métaph. Si nous avions suivi Vermeer jusqu'au terme de sa vie, nous l'aurions vu en ses dernières années, ou sans doute la maladie préparait sa mort prématurée, relâcher sa prise infaillible (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 349).
Spécialement
ART MILIT. Prise d'armes. Cérémonie de présentation des honneurs par un détachement militaire en armes (v. aussi infra III A 1). La traditionnelle prise d'armes revêtait le caractère d'une espèce de résurrection (De Gaulle, Mém. guerre,1956, p. 125).
ORTHOP. Prise rapide. ,,Mécanisme du poignet prothétique qui permet la mise en place et l'échange rapide des objets d'usage quotidien et d'outils professionnels`` (Kamen. 1972).
Loc. fig. Prise en main(s). Action de prendre le contrôle (de quelque chose). Après avoir, le 11, amélioré ses positions par la prise en mains de la rive gauche du Matz en aval de Chevincourt, [l'ennemi] arrêta net son offensive à l'ouest de l'Oise (Foch, Mém.,t. 2, 1929, p. 110).Il semble que la continuité, la prise en main docile d'une tradition soit l'habitude dans la majorité des familles (Thibaudet, Réflex. litt.,1936, p. 126).
b) SPORTS
α) CATCH, JUDO, LUTTE. Manière de saisir et d'immobiliser l'adversaire. Prise de catch, de judo; prise défendue. Pour la prise de lutte aussi; il faut vaincre au premier effort (Alain, Propos,1933, p. 1143).Venant se dégagea avec peine d'une prise de tête en étranglement (Guèvremont, Survenant,1945, p. 226):
1. ... le combat n'étant pas une succession plus ou moins méthodique de prises et de parades, mais au contraire, un enchaînement continu de prises et de ripostes. R. Vuillemin, Éduc. phys.,1941, p. 178.
β) GYMN. Manière dont la main saisit la barre. Prise cubitale, dorsale, palmaire, radiale, mixte; prise tournée, ouverte, fermée, croisée, écartée (d'apr. Petiot 1982).
γ) AVIRON. Prise d'aviron (d'apr. Petiot 1982). Prise d'eau. ,,Temps du coup d'aviron qui précède immédiatement l'attaque`` (Petiot 1982).
δ) ATHL. Prise de témoin. ,,Passage du témoin, tendu en avant de la main gauche, par le relayé au relayeur qui le saisit du bras droit allongé en arrière`` (Petiot 1982). La main connaît la main dans la prise du témoin (Montherl., Olymp.,1924, p. 258).
ε) TENNIS. Manière de tenir la raquette. La prise en main de la raquette (Sports,1936).
c) AUTOMOB. Prise (directe). Arrangement du changement de vitesses tel que la transmission du mouvement moteur est direct (à certaines vitesses). Monter une côte en prise; rouler en prise. Louis Renault inventa, en 1899, la prise directe et le changement de vitesse par trains baladeurs (P. Rousseau, Hist. techn. et invent.,1967, p. 350).
Au fig. (Être) en prise directe. En relation étroite et directe avec quelque chose. L'enfant et le fou, communauté hétéroclite, parfois choquante, où sont groupés ceux qui, activement ou passivement, vivent encore en prise directe sur leurs mobiles intimes (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 53).La littérature en prise directe continue à susciter parmi les acteurs, les hommes politiques, les médecins des vocations inattendues d'écrivains (Elle,30 août 1976, p. 94, col. 1).
d) AVIAT. Prise de terrain. ,,Manière de présenter l'avion au terrain d'atterrissage`` (Petiot 1982).
e) MÉCAN. (Être, mettre) en prise. En contact avec une chose de manière à pouvoir exercer une action sur celle-ci. Mettre en prise le moteur. Dans le cas d'une roue pourvue de clavette, celle-ci doit être assez longue pour que la roue reste en prise avec elle pendant tout son déplacement longitudinal (Gorgeu, Machines-outils,1928, p. 79).
2. Empl. abstr.
a) Vx. Altercation. Il paraît qu'Albert a eu avec lui en route une prise violente touchant Sénancourt, Byron, Lamennais, qu'il appelle des polissons, des degrés du néant (Ampère, Corresp.,1820, p. 169).Il avait, à ce sujet, des prises terribles avec le vieil archidiacre, son oncle (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t. 1, 1823, p. 655).
Loc. fig., fam. Prise de bec. Dispute, altercation. Une fois par semaine environ elle a une prise de bec avec des dames du marché (Simenon, Vac. Maigret,1948, p. 31).
b) DR. Prise à partie. Procédure de recours extraordinaire accordée par la loi au justiciable contre son juge, qui permettait en cas de dol, de concussion ou de lourde faute professionnelle d'agir en responsabilité civile contre lui (d'apr. Réau-Rond. 1951, Marion Instit. 1968, Jur. 1981). Le tribunal se divisera en trois sections, chacune de seize juges. La première statuera sur l'admission ou le rejet des requêtes en cassation ou en prise à partie, et définitivement sur les demandes soit en règlement de juges, soit en renvoi d'un tribunal à un autre (Loi organ. tribunaux,1800ds Doc. hist. contemp., p. 102).
3. Locutions
a) (Être, mettre) aux prises. Se battre, faire se battre (comme si on exécutait une suite de prises). Les mains s'abattirent sur les figures, un pugilat général mit aux prises les forcenés (Vogüé, Morts,1899, p. 373).Dans la matinée des incidents ont mis aux prises des manifestations et le service d'ordre en divers points autour des remparts (Le Monde,19 janv. 1952, p. 2, col. 1).
Au fig. Être en lutte contre, avoir à affronter (quelque chose). Tandis que le bruit public les mettait aux prises, le procédé des deux principaux personnages (...) restait ce qu'il devait être (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 4, 1859, p. 376).La longue complicité des hommes aux prises avec leur destin (Camus, Homme rév.,1951, p. 351).
b) Lâcher prise. Cesser de tenir quelque chose, cesser de s'accrocher à quelque chose. Elle qui était forte, sitôt réveillée, se mit en devoir de frapper, mordre et égratigner le galant, tant qu'il lâcha prise (A. France, Génie lat.,1909, p. 23).Au fig. Abandonner, renoncer. Alors, j'eus conscience (...) d'avoir franchi par mégarde une limite autour de laquelle les vivants, sans lâcher prise, arrangent leurs jeux dangereux (Cocteau, Poèmes,1916-23, p. 121).
c) (Avoir, donner) prise sur. Exercer une saisie sur quelque chose. Alors que la clé trouée a prise sur tous les pans d'un écrou, la clé anglaise n'a prise que sur deux pans (Baudry de Saunier, Cycl.,1892, p. 168).
Au fig. Aucun raisonnement n'a prise sur cette idée (Janet, Obsess. et psychasth.,t. 1, 1903, p. 31).
d) Au fig. Être en prise sur qqc. Avoir une appréhension réaliste de quelque chose. Nous ne sommes jamais en prise sur lui (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 374).
4. Littér. Le fait de tenir quelqu'un ou quelque chose sous son influence. Synon. emprise.Avoir, exercer une prise sur; avoir sous sa prise. Si j'avais répudié les opinions du siècle, je n'aurais eu aucune prise sur mon temps (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 320).Et si cette totalité a même puissance que notre esprit, notre esprit n'a aucune prise sur elle (Valéry, Variété[I], 1924, p. 144):
2. Goethe, qui fut un grand esprit scientifique, disait aussi : « Une âme peut, par sa seule présence, agir fortement sur une autre âme ». Cette prise morale que Le Gallic commençait d'exercer sur MmeOrtègue, n'était-elle pas une action de cet ordre? Bourget, Sens mort,1915, p. 234.
B.− Endroit servant à prendre.
1. Endroit, moyen par lequel on saisit quelque chose ou par lequel on s'accroche. Avoir beaucoup, peu de prise. Il n'ouvre jamais sa main de devant sans que la main d'arrière correspondante n'ait d'abord assuré sa prise (Gide, Feuillets d'automne,1949, p. 1115).
Au fig. Les noms mêmes, associés aux figures, aux modifications diverses de l'étendue, servent à donner une prise utile, un appui nécessaire à la mémoire représentative (Maine de Biran, Influence habit.,1803, p. 158).La pensée cherche alors une prise partout (Alain, Beaux-arts,1920, p. 329).Une doctrine unique et rigoureuse aurait fourni à ma jeune logique des prises solides (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 133).
Locutions
Donner, offrir prise à qqc. Permettre à quelque chose d'avoir une action, un effet sur soi. Synon. s'exposer.Mais tandis qu'il [un navire] avait toujours ses grandes voiles dehors, je n'en avais qu'une petite qui n'offrait presque pas de prise au vent (Malot, R. Kalbris,1869, p. 228).Il avait renversé sa tête sur son dos pour offrir moins de prise à l'air (Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 101).
Au fig. Synon. fournir des armes, prêter le flanc.Sous cette forme générale, personne ne la contestera [cette interprétation] pour la raison qu'elle est trop peu déterminée pour donner prise à contestation (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 523).
Donner prise sur (rare, au fig.). Même sens. Ici je livre la clef de mon avenir, de mon repos, de mon honneur, je donne prise sur tout ce qui m'est cher (Amiel, Journal,1866, p. 228).
2. Spécialement
a) ALPIN. Saillie, aspérité du rocher à laquelle le grimpeur peut s'accrocher. Prise de doigts, de genou, de main, d'ongles, de pied, de talon; prise à rebours, combinée, horizontale. [La tour du guet] était striée de longues nervures verticales, faites de blocs de granit grossièrement ajustés, dans les interstices desquels un grimpeur habile eût pu trouver une prise suffisante pour s'élever jusqu'au toit (Gracq, Argol, 1938, p. 24);
3. ... Jos-Mari se laissait aller au plaisir physique de l'escalade (...). L'arête de l'est changeait de visage. Les prises familières apparaissaient l'une après l'autre... Peyré, Matterhorn,1939, p. 265.
Prise inversée. Prise dont l'aspérité ou la saillie est dirigée vers le bas au lieu de l'être vers le haut (d'apr. Gautrat 1970).
Prise artificielle. Outre l'emploi des pitons comme prises artificielles nous signalons deux importantes manœuvres de corde (Man. d'alpinisme,1934, p. 168 ds Quem. DDL t. 27).
b) SKI. Prise de carres. ,,Angle d'attaque des carres sur la neige`` (Gautrat Ski 1969).
c) MARBRERIE. Pièce évidée en métal, scellée sur le lit de pose à l'avant d'une pierre tombale permettant de lever celle-ci, en introduisant l'extrémité d'une pince (d'apr. Noël 1968).
d) CHAUSSURE
Prise de piquage. ,,Supplément de peausserie ou autre matériau donné à une pièce de tige, destiné à être recouvert par une autre pièce dans un assemblage`` (Rama 1973).
Prise de montage. ,,Supplément de peausserie ou autre matériau donné aux bords inférieurs des pièces de la tige (...) pour permettre le tirage de la mise sur forme, et les diverses phases d'arrêtage et de montage`` (Rama 1973).
II.− [Corresp. à prendre 1reSection II]
A.−
1. Action de s'emparer de quelque chose ou de quelqu'un. La prise de la Bastille, de Constantinople; une prise d'otages. Mais la dépêche qui annonce la défaite du prince de Prusse et la prise de 25.000 prisonniers (...) je ne peux pas la découvrir (Goncourt, Journal,1870, p. 579).La prise de Shanghaï allait changer tout cela, pensaient les soldats communistes (Malraux, Cond. hum.,1933, p. 270).
Au fig. Trois générations de cours rationalistes (...) animaient M. Cornille-Lalouze contre ces curés, contre leurs sornettes funèbres, contre l'immense et sombre prise des âmes qui persistait là, infiniment plus puissante que les prises terrestres du franc-maçon (Vogüé, Morts,1899, p. 431).
2. Spécialement
a) DR. MAR. Prise de navire, de cargaison. ,,Saisie et appropriation, par un état belligérant, de navires ennemis et de marchandises transportées sur ces navires`` (Réau-Rond. 1951).
b) DR., vx. Prise(-)de(-)corps. Acte par lequel on constituait prisonnier le prévenu contre lequel s'élevaient des indices graves (d'apr. St-Edme t. 5 1828, Marion Instit. 1968). Synon. arrestation.J'ai été décrété de prise-de-corps comme un criminel (Marat, Pamphlets,Appel à la Nation, 1790, p. 130).Nos créanciers avaient obtenu prise de corps contre nous (Sand, Mauprat,1837, p. 63).
c) DR. FÉOD. Droit de prise. ,,Droit pour le seigneur de réquisitionner ce qui lui était nécessaire pendant ses déplacements`` (Rob. 1985). Le droit de gîte, de prise et pourvoirie qui, sur le passage du roi ou du seigneur, dévalisait les chaumières, enlevait les paillasses et les couvertures, chassait l'habitant de chez lui (Zola, Terre,1887, p. 77).
d) ESCR. Prise (de fer). Action de maîtriser le fer adverse (d'apr. Petiot 1982). Prise de fer simple, composée, double (d'apr. Petiot 1982).Doué (...) d'une légèreté et d'une précision de main incomparables (...) M. de Sontis ne laissait [à l'escrime] aucune prise à son adversaire (Feuillet, Paris.,1881, p. 247).
e) JEUX (échecs), loc. En prise. [En parlant d'une pièce] Qui peut être prise par l'adversaire (d'apr. X. Tartakover, Bréviaire des échecs, 1936, p. 53). Roi mis en prise.
B.−
1. P. méton. Ce dont on s'est emparé, ce qu'on a pris. Synon. butin.La prise était bonne, Vlassof fut ramené à Moscou et condamné à être fusillé (G. Leroux, Roul. tsar,1912, p. 96):
4. ... au xvesiècle, où les Hollandais étaient les principaux pêcheurs de harengs, ils employaient plus de mille bâtiments armés par 20 000 marins. Leurs prises dépassaient 300 000 t pour une valeur d'environ 60 millions de florins. Boyer, Pêches mar.,1967, p. 8.
2. Spécialement
a) MAR. Bâtiment, vaisseau enlevé à l'ennemi. Amariner, brûler, couler, vendre la prise; armer une prise; riche, bonne prise; capitaine de prise. Nous y voyons aussi les nouveaux docks de Limehouse, bondés de prises de guerre et de navires neutres visités, où convergent les marchandises circulant librement sur des océans désormais britanniques (Morand, Londres,1933, p. 42).
b) GÉOGR. Prairie conquise sur un marais ou sur les landes, parcelles acquises aux dépens de l'estran dans les régions à polder (d'apr. Fén. 1970).
III.− [Corresp. à prendre 1reSection III]
A.− Vieux
1. Prise d'armes. Émeute, insurrection (v. aussi supra I A 1 a). À cette première et générale cause de guerre parmi les Sauvages, viennent se mêler d'autres raisons de prises d'armes, tirées de quelque motif superstitieux (Chateaubr., Voy. Amér. et Ital.,t. 2, 1827, p. 2).
2. Prise de propriété. Fait de devenir propriétaire. Vous vous êtes mépris, je n'ai pas parlé de dépôt, mais de prise de propriété (Hugo, Corresp.,1866, p. 531).
B.− RELIG. Prise d'habit*, de voile (ou mot du même parad.). Fait d'entrer en religion; cérémonie par laquelle on entre en religion. Synon. vêture.La prise de voile ou de froc est un suicide payé d'éternité (Hugo, Misér.,t. 1, 1862, p. 622).Les dames causaient d'une prise de voile, une cérémonie très touchante, dont le Paris mondain restait tout ému depuis trois jours (Zola, Nana,1880, p. 1153).
C.−
1. Action de prélever quelque chose ou de mesurer la grandeur de quelque chose; résultat de cette action. M. Petit (...) a réalisé sous le nom d'autocapteur un appareil d'échantillonnage (...) qui permet de prélever d'une manière continue des prises d'essai sur l'air d'un chantier ou d'une galerie de mine (Haton de La Goupillière, Exploitation mines,1905, p. 1175).Ajoutez au beurre de cuisson des noisettes une prise de paprika doux, une cuillerée de vin blanc (Gdes heures cuis. fr.,A. Escoffier, 1935, p. 194).
2. Spécialement
a) CIN., PHOTOGR., TÉLÉV. Prise de vues. Enregistrement d'une image sur une surface sensible. Prise de vues duo, duplex, simplex; appareil, salle de prise de vues. Pendant ce temps le chef opérateur de prises de vues fait placer la camera de manière à suivre l'acteur dans ses évolutions (Arts et litt.,1936, p. 88-11).Les deux autres modèles sonores Bolex offrent la plupart de ces avantages : la 581, avec son zoom électrique 8 fois, pour la prise de vues macro ultra rapprochée au grand télé (Le Point,14 juin 1976, p. 104, col. 2):
5. Fusil au bras, des types apportaient des nouvelles, comme, à la buvette des studios, les acteurs viennent boire en costume, entre deux prises de vues. Malraux, Espoir,1937, p. 464.
b) CIN., RADIO, TÉLÉV. Prise de son. ,,Enregistrement dans des conditions appropriées des paroles, bruits, musique`` (cfpj Presse 1982). On met au point un matériel mobile, relié à la cabine de prise de son par une ligne téléphonique provisoire, tirée ou établie pour la circonstance (Matras, Radiodiff. et télév.,1958, p. 38).La production E-C-M se signale par une prise de son ultra-sophistiquée et des pochettes au graphisme remarquable (L'Express,19 avr. 1980, p. 65, col. 1).Prise directe. Procédé consistant à enregistrer ,,la voix parlée (ou chantée) des acteurs, les bruits divers qui les entourent et qu'on dénomme ambiance`` (A. Hoerée, in R. musicale, déc., p. 54 ds Quem. DDL t. 18).
c) TYPOGR. Prise d'empreintes. ,,Moulage en creux de la page pour l'obtention d'un cliché`` (cfpj Presse 1982).
d) SC. DE LA TERRE. Prise de pression. ,,Fait de raccorder un point d'une conduite ou d'un appareil sous pression à un appareil de mesure de la pression`` (Colas-Cab. 1968).
e) MÉD. Prise de sang. Prélèvement d'une petite quantité de sang au moyen d'une seringue à des fins d'analyse. J'ai fait ma prise de sang (Duhamel, Maîtres,1937, p. 269).
f) CHIM. Prise d'huile. ,,Volume exprimé en cm3d'une huile de lin spécifiée nécessaire pour obtenir, après malaxage de 100 g de produit, une galette plastique, homogène et non adhérente`` (Peint. 1978). Quand [pour les couleurs] on ne fait pas précéder le broyage d'un malaxage, la prise d'huile est beaucoup plus forte (Coffignier, Coul. et peint.,1924, p. 558).
IV.− [Corresp. à prendre 1reSection IV]
A.− Prise de + subst.
1. [Corresp. à prendre + subst.] Action de se mettre dans l'état d'avoir telle ou telle relation, d'assumer telle ou telle situation. Prise de conscience, de connaissance. Elle retrace (...) la prise de possession par l'homme de son milieu (L. Febvre, Pour une hist. dirigée,[1936] ds Combats, 1953, p. 56).Sans doute, il y a une première prise de contact (Fargue, Piéton Paris,1939, p. 14):
6. ... les Allemands avertis de l'importance des travaux américains ne les prirent pas très au sérieux, croyant y voir essentiellement une prise de position pour l'après-guerre. Goldschmidt, Avent. atom.,1962, p. 50.
PSYCHANAL. Prise de conscience. ,,Émergence au niveau du conscient d'éléments du psychisme antérieurement enfouis dans l'inconscient ou dans une frange préconsciente`` (Bastin 1970). La prise de conscience dépend avant tout des perceptions reçues de l'extérieur par nos organes sensoriels (Freud, Abr. psychanal.,trad. par A. Bermann, 1949, p. 24).
2. [Corresp. à prendre + déterm. + subst.] Action de se mettre à exercer telle ou telle fonction. Le Chœur : Depuis la prise de garde au matin jusqu'à la nuit, mon âme a espéré dans le seigneur! (Claudel, Chr. Colomb,1929, 2epart., p. 1187).Vu notre prise de pouvoir et la création d'un conseil de défense de l'empire français (De Gaulle, Mém. guerre,1954, p. 313).
ÉCON., GESTION
Prise de contrôle. Unification de deux ou plusieurs entreprises sous un contrôle, une direction ou une gestion commune, chacune d'elles gardant leur personnalité juridique face à la société qui contrôle (d'apr. cida 1973).
Prise de décision. ,,Processus d'interaction dynamique entre tous ceux qui déterminent un choix politique particulier`` (Hetman 1969).
Prise de participation. Acquisition d'une partie des actions d'une société par une personne physique ou morale, sinon pour s'en assurer le contrôle, du moins pour exercer un droit de regard sur sa gestion (d'apr. Lemeunier 1969, Gestion fin. 1979). Il faut ajouter les liaisons financières, et les prises de participation des entreprises caoutchoutières dans la branche caoutchouc elle-même (Industr. fr. caoutch.,1965, p. 34).
Prise de bénéfice. Fait de revendre des titres ou des actions dont la valeur a augmenté. De nombreuses prises de bénéfice ont légèrement entamé la nouvelle avance des titres enregistrée aux premiers cours (Le Figaro,19-20 janv. 1952, p. 7, col. 2).
ART MILIT. Prise de commandement. Installation officielle d'un officier dans un nouveau poste. Le 28 août, à ma prise de commandement de la 9earmée, le communiqué signalait : « De la Somme aux Vosges » l'invasion triomphante (Foch, Mém., t. 1, 1929, p. 145).
POL. Prise de position. Fait de déclarer officiellement ce qu'on pense sur telle ou telle question; p. méton., ce qu'on déclare officiellement sur telle ou telle question. Prise de position importante. On ne saurait, d'autre part, attacher trop d'importance à la prise de position de la centrale U.G.T.T. (Combat,19-20 janv. 1952, p. 2, col. 3).
B.− Prise en charge. Fait de prendre quelque chose sous sa responsabilité.
Spécialement
ADMIN. Paiement par un organisme des frais occasionnés par certaines activités ou situations. Prise en charge par la Sécurité Sociale. S'y retrouvent aussi des dépenses de service dont la prise en charge par l'État a été en son temps et demeure parfois controversée (Univers écon. et soc.,1960, p. 50-3).Certaines dispositions d'une ordonnance du 31 décembre 1958 vinrent transformer le régime des cures et supprimer les « prises en charge » (Jocard, Tour. et action État,1966, p. 159).
TRANSP. ROUTIERS. Fait pour le transporteur d'avoir sa responsabilité engagée par le fait qu'un voyageur monte dans son véhicule (d'apr. Tourisme Loisirs 1982). En partic. Taxe perçue par un chauffeur de taxi, qui s'ajoute au prix du trajet. Si je reprenais le taxi tout de suite pour partir, je n'aurais pas de nouvelle prise en charge parce que, depuis tout à l'heure, le compteur n'a pas cessé de tourner (Anouilh, Sauv.,1938, iii, p. 243).
V.− [Corresp. à prendre 1reSection V]
A.− Action d'absorber quelque chose en une fois. La prise d'un médicament. On joindra à cette tisane l'usage d'une prise le matin des sucs dépurés de bourrache, buglosse, cerfeuil, etc. (Geoffroy, Méd. prat.,1800, p. 147).Une prise toutes les six heures permet, théoriquement, une prophylaxie continue de la crise angineuse (R. Schwartz, Nouv. remèdes et mal. act.,1965, p. 83).
B.− Dose qui peut être absorbée en une fois. [Marc-Aurèle] avait l'estomac si ruiné, qu'il vivait souvent un jour entier de quelques prises de thériaque (Renan, Marc-Aurèle,1881, p. 484).May bâille et renifle, enchifrenée par le matin froid (...) et surtout par la prise de cocaïne (Colette, Entrave,1913, p. 54).
En partic. Prise (de tabac). Quantité de tabac qu'on prend par le nez. Savourer, prendre une prise. Pécuchet s'arrêta (afin de mieux réfléchir), ouvrit sa tabatière, huma une prise (Flaub., Bouvard,t. 1, 1880, p. 100).Parfois, maman aspirait une petite prise de tabac (Duhamel, Confess. min.,1920, p. 175).
Loc., arg., pop. Prendre une prise. ,,Respirer une mauvaise odeur`` (Sandry-Carr. 1963). ,,Prendre une prise, une fameuse prise (...) être suffoqué par des émanations fétides`` (Rigaud, Dict. jargon paris., 1878, p. 282).
VI.− [Corresp. à prendre 1reSection VI] Rare. Fait d'acquérir telle ou telle qualité, de présenter tel ou tel aspect. La température de seize degrés accélérait la prise de mousse, ce qui permettait de finir et de vendre le vin plus tôt (Hamp, Champagne,1909, p. 150).La prise de poids est, en général, nette avec une cellulite importante qui infiltre le tronc, les épaules, les fesses et les cuisses (Quillet Méd.1965, p. 486).
VII.
A.− Dispositif par lequel une installation entre en relation avec une source d'énergie ou avec le milieu extérieur. La prise de gaz plonge de 1 m 50 environ dans le combustible (Barnerias, Aciéries,1934, p. 114).Brunet déroule le tuyau d'arrosage, le fixe sur la prise d'eau, tourne le robinet (Sartre, Mort ds âme,1949, p. 227).Le radiateur peut être placé à l'avant ou à l'arrière de la voiture : dans ce cas, il y aura des prises d'air latérales (Chapelain, Techn. automob.,1956, p. 176).
B.− Spécialement
1. BÂT., GÉNIE CIVIL
a) Prise d'air. ,,Ouverture destinée à faciliter la ventilation d'un égout domestique`` (Eau 1981).
b) Prise d'eau. ,,Ouvrage permettant de puiser l'eau dans une rivière, un lac ou un réservoir. Prise d'eau filtrante`` (Eau 1981). Aucun ouvrage destiné à l'établissement d'une prise d'eau (...) ne peut être entrepris dans un cours d'eau (...) sans l'autorisation de l'administration (R. Champly, Nouv. encyclop. prat., t. 16, 1927, p. 59).La prise d'eau froide est enfin posée, l'usine est prête à fonctionner (Romanovsky, Mer, source én.,1950, p. 32).
2. MAR. Prise d'eau (à la mer). Branchement ou dispositif d'aspiration muni d'une crépine et d'un clapet, situé à l'intérieur d'un navire en dessous de la ligne de roulis, destiné à alimenter directement en eau de mer les pompes de circulation et les condenseurs (d'apr. Gruss 1952 et 1978, Le Clère 1966). Sur les navires de guerre, toutes les prises d'eau sont repérées au moyen de plaques en cuivre (Croneau, Constr. nav. guerre,t. 2, 1892, p. 180).
3. CH. DE FER. Prise de vapeur. ,,Appareil qui sert à conduire la vapeur de la chaudière d'une machine dans le cylindre`` (Chesn. t. 2 1858). La prise de vapeur se trouve à la partie haute du dôme qui surmonte le collecteur [de la chaudière] (Ser, Phys. industr.,1890, p. 82).
4. ÉLECTR., usuel
a) Prise (de courant). ,,Pièce d'appareillage comprenant un socle fixe raccordé aux fils de ligne d'une installation et une fiche mobile sur laquelle est branché le câble simple d'alimentation d'un appareil`` (Siz. 1968). Prise secteur; prise mâle, femelle; prise bipolaire, tripolaire, tétrapolaire (Dew.Électr.1973).On se prend le pied dans le long fil de la radio, car la prise est dans la cuisine, mais la radio est devant la maison (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 400).Poser, de préférence, des prises et des interrupteurs à fusible incorporé (Bonnel-Tassan1966, p. 45).
b) Prise de terre. ,,Pièce conductrice de faible résistance enfouie en terre et servant à mettre en connection avec la terre une installation électrique`` (Barb.-Cad. 1963). Complément indispensable du collecteur aérien, une bonne prise de terre est (...) nécessaire [dans un poste récepteur de T.S.F.] (Coustet, T.S.F. prat.,1924, p. 54).
5. TECHN. SPATIALE
a) Prise de culot. ,,Connecteur reliant la base du premier étage d'un lanceur à des dispositifs d'alimentation, de contrôle et de commande de l'aire de lancement, par l'intermédiaire des câbles incorporés à la table de lancement`` (Sc. Techn. spat. 1978). La prise de culot se débranche au décollage (Sc. Techn. spat.1978).
b) Prise ombilicale. ,,Connecteur largable reliant un véhicule spatial à des dispositifs d'alimentation, de contrôle et de commande de l'aire de lancement`` (Sc. Techn. spat. 1978).
VIII.− [Corresp. à prendre 2eSection]
A.−
1. TECHNOL. Transformation physique ou chimique qui fait passer un corps de l'état fluide à l'état solide. La prise du caillé, d'une mayonnaise; les caractéristiques de prise d'un ciment; la prise du plâtre. Il semble bien que la réalisation de l'assemblage par collage présente certaines difficultés (temps de prise des colles, relativement lente) (Campredon, Bois,1948, p. 111).La prise débute 2 heures environ après le gâchage (Cléret de Langavant, Ciments et bétons,1953, p. 135).
Faire prise. Se coaguler. (Dict. xixeet xxes.).
2. Spécialement
a) BÂTIMENT
Fausse prise. Solidification défectueuse d'un ciment. Les causes des phénomènes occasionnant la fausse prise sont encore mal connues (Cléret de Langavant, Ciments et bétons,1953p. 70).
Ciment, enduit, plâtre à prise lente/rapide. Ciment, etc. qui se solidifie lentement/rapidement. Les ciments à prise rapide doivent leur propriété à une notable proportion d'aluminate, ceux à prise lente en contiennent moins (Bourde, Trav. publ.,1928, p. 157).Avec les ciments ordinaires, à prise lente, trois semaines ou quatre semaines après le coulage, suivant l'état de l'atmosphère, on peut charger l'ouvrage (Arts et litt.,1935, p. 20-9).
Faire (sa) prise. Se solidifier. Cette différence apparaît immédiatement si l'on compare un chantier de béton armé dans lequel des coffrages permettent au béton de faire sa prise et de durcir, et un chantier de métal (Arts et litt.,1935p. 20-14).Brusquement, le béton fait prise et il est possible de le démouler (Cléret de Langavant, Ciments et bétons,1953p. 138).
b) SC. DE LA TERRE. Prise de la glace. ,,Gel de l'eau à la surface des lacs et des rivières en automne`` (Villem. 1974).
c) CHIM. (industr. des colles). Prise à froid. En-dessous de 20o. Prise à température ambiante. De 20oà 30o. Prise à température intermédiaire. De 31oà 99o. Prise à chaud. Au-dessus de 100o(d'apr. Rama 1973).
3. Transformation d'éléments solides agglutinés en un corps compact. Ce sable goudronné fait prise, il enchâsse les blocs et constitue un tampon élastique imperméable qui empêche l'humidité de pénétrer jusqu'à la fondation (Bourde, Trav. publ.,1929, p. 88).Dans le cas de chauffe interne le charbon ne doit pas s'agglutiner afin de se laisser traverser aisément. Par malaxage, on évite la prise en masse (Chartrou, Pétroles natur. et artif.,1931, p. 190).
B.− HORTIC., MÉD. Prise de greffe. Succès temporaire ou définitif d'une greffe (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972).
Prononc. et Orth. : [pʀi:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. a) Ca 1165 « action de capturer un animal » (Chrétien de Troyes, Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 2755); b) 1580 être aux prises avec qqc. (ici la maladie) (Montaigne, Essais, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, 127); 1672 être aux prises avec qqn (Molière, Femmes savantes, IV, 2); c) 1611 venir aux prises (P. de Larivey, Constance, éd. Viollet le Duc, VI, 259); 1632 avoir prise « se quereller » (Corneille, Galerie du Palais, I, 9); 1653 lâcher prise (Vaugelas, Quin., L. 9 ds Rich.); 1668 en venir aux prises (Molière, Amphitryon, III, 5); 1671 être aux prises « se battre avec » (Pomey); 1687 mettre aux prises (Dancourt, La Désolation des joueuses, éd. F. Sarcey, 54); 1842 prise de bec (Balzac, Début vie, p. 354); 2. a) 1174-78 « confiscation, saisie » (E. de Fougères, Livre des manières, éd. R. A. Lodge, 524); 1283 prise de cors (Philippe de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, t. 2, p. 269); b) 1548 « action, façon de saisir le corps d'un adversaire dans la lutte » (Noël du Fail, Baliverneries, éd. J. Assézat, 173); 1567 « endroit, moyen par lequel une chose, une personne peut être prise » (J. Martin, Architecture, trad. de Vitruve, 83 vo); 1889 « endroit d'une paroi, d'un rocher où l'on peut se tenir » (Levasseur, Les Alpes et les grandes ascensions ds Petiot 1982); c) 1614 donner prise (Stoer); 1632 avoir prise sur (Corneille, La Veufve, I, 8). B. 1. 1174-78 « action de s'emparer, de faire passer en son pouvoir » (E. de Fougères, op. cit., 1324); 1160-74 « action de faire prisonnier » (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 1677); ca 1480 être de bonne prise (Mistere Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 34768); 2. 1119 « proie » (Philippe de Thaon, Comput, 1652 ds T.-L.); ca 1155 « ensemble des prisonniers » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 14417); 1373 prinse « fait de capturer un bateau, le bateau capturé » (Ordonnance de Charles V sur l'amirauté, II, pp. 10-12); 1681 de bonne prise « en parlant d'un navire capturé » (Duquesne à Seigneloy, 10 juin ds Jal 1848). C. 1. 1690 prise des armes « insurrection » (Fur.); 1834 prise d'armes « revue » (Land.); 1680 prise d'habit (Rich.); 1862 prise de voile (Hugo, loc. cit.); 2. 1740 prise de tabac (Ac.); 1866 prendre une prise « respirer une mauvaise odeur » (Delvau, p. 320); 1938 cuis. « pincée » (Mont.-Gottschalk); 3. a) 1897 prise de vues (Le Progrès de Lyon, 27 juin ds Giraud 1956); 1930 prise de son (Altman ds Le Monde, 31 mai, ibid.); b) 1904 automob. prise directe (G. Patin d'Émery, Les Dégringoleurs de pantes, p. 32 ds Quem. DDL t. 18); 1934 prise directe techn. son (A. Hoerée, R. musicale, déc., p. 54, ibid.); 1931 id. fig. (Bernanos, Gde peur, p. 213); 1955 en prise directe sur (Huyghe, loc. cit.); 1961 en prise directe avec (La Vie du rail, 16 avr. ds Gilb. 1980); 4. a) 1395 prinse de la riviere « écluse au moyen de laquelle on retient une partie de l'eau d'une rivière pour la détourner » (Voyage de Jerusalem du seigneur d'Anglure, LV ds T.-L.); 1600 prinse d'eau (O. de Serres, Théâtre d'agriculture, p. 687); b) 1898 prise d'air (Larchevêque, Fabric. industr. porcel., p. 64); c) 1902 prise de courant (Turpain, Applic. prat. ondes électr., p. 196); 1924 prise de terre (Coustet, T.S.F. prat., p. 54). D. 1. 1560 prise de possession « acte solennel par lequel on se met en possession d'une charge » (Bonivard, Advis et Devis de la source de l'idolatrie, p. 59); 1599 prise à partie (terme de procédure) (Les Coustumes du pays et Duché de Normandie, Table des matières); 2. 1918 prise de conscience (Claparede ds Lal. 1968); 1957 prise en charge (Guide assuré soc., p. 5); 3. 1952 prise de position (Combat, 19-20 janv., p. 1, col. 5). E. 1614 « action de se coaguler » (Stoer). Part. passé fém. subst. de prendre*. Fréq. abs. littér. : 2 617. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 686, b) 3 445; xxes. : a) 3 753, b) 4 730. Bbg. Hotier Cirque 1973 [1972], p. 123, 146. − Le Bidois Délire 1970, p. 125. − Quem. DDL t. 10, 11, 12, 18, 21, 27, 30. − Uren (O.). Le Vocab. du cin. fr. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 216.