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PRESBYTERIUM, subst. masc.
A. − ARCHIT. Fond de l'ancienne basilique latine qui était réservé au clergé. Un ou plusieurs bancs semi-circulaires occupaient le fond de l'abside [des églises byzantines], meublée exactement comme le presbyterium des basiliques latines (Lenoir, Archit. monast., 1852, p.356).
B. −
1. RELIG. CATH. Ensemble de tous les prêtres attachés à une église particulière (p.ex. diocèse) et coopérant au ministère de l'Évêque. C'est à eux [les évêques], avant tout, que revient la grave responsabilité de la sainteté de leurs prêtres; ils doivent donc se préoccuper activement de la formation spirituelle permanente de leur presbyterium (J. Deretz, A. Nocent, Synopse des textes conciliaires, Paris, éd. universitaires, 1966, p.1024).
2. RELIG. PROTEST. ,,Corps mixte constituant le gouvernement d'une congrégation ou communauté dans les Églises presbytériennes`` (GDEL).
Prononc. et Orth.: [pʀ εzbiteʀjɔm], [-sbi-]. V. presbytère. Plur. des presbyteriums. Étymol. et Hist. 1852 (Lenoir, op. cit., p.202). Empr. au lat. chrét. presbyterium (v. presbytère).