Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
POUH, onomat. et interj.
I. − Onomat. [S'emploie pour transcrire un soupir profond] Elle écarquille les yeux, remonte la peau de son front, souffle «pouh!» de fatigue et s'essuie le nez d'un revers de main (Colette,Mais. Cl., 1922, p.36).
II. − Interj. [S'emploie pour indiquer que le locuteur n'accorde pas ou peu d'intérêt, d'estime, de considération à qqc. ou qqn (à l'inverse de ce que peut penser l'interlocuteur éventuel)] C'est quand même dégoûtant, on saura même pas quelles gueules qu'ils ont. −Pouh! dit l'homme d'équipe, c'est des vrais cochons (Benjamin,Gaspard, 1915, p.84).−Mon frère, de l'Académie des Sciences, a fait un rapport sur les poux germaniques, plus bruns, paraît-il que les autres. −Plus bruns? dit Gaspard. Pouh! des poux, c'est des poux (Benjamin,Gaspard, 1915, p.154).−S'agit pas seulement pour sortir ces chiffres, de jauger sa vache, d'un coup d'oeil, à trois livres près. Pouh! Qu'est-ce que c'est que ça? Tout marchand de bestiaux sait le faire (Malègue,Augustin, t.2, 1933, p.274).
Prononc.: [pu]. Étymol. et Hist. 1784 pou-ou (Beaumarchais, Mariage de Figaro, V, 3, Théâtre complet, Génie de la France, NRF, t.2, p.126); [1850 Balzac ds Lar. 19e] 1874 (Lar. 19e). Interj. onomat. liée à l'expressivité du mouvement des lèvres.