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POTELÉ, -ÉE, adj.
[Gén. en parlant d'un enfant ou d'une pers. jeune, de son corps] Qui a des formes arrondies et pleines. Bras, corps potelé; main potelée. C'était une blonde, ou plutôt une blondine, une fraîche, toute fraîche créature qu'on devinait rose et potelée sous l'étoffe gonflée du corsage (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Ermite, 1886, p. 1056).Les ouvrages de peinture étaient d'autant plus estimés qu'ils s'agrémentaient d'une femme nue aussi potelée et alléchante que possible (Cassou, Arts plast. contemp.,1960, p. 13).
Empl. subst. masc.à valeur de neutre. Sous son menton, une ombre de potelé se formait, qui se noyait en l'ombre du col (Courteline, Ronds-de-cuir,1893, 2etabl., 1, p. 61).Ma jeunesse est d'un temps qui aimait le potelé, et même le mammelu (Colette, Belles sais.,Nudité, 1943, p. 125).
REM. 1.
Poteler, verbe trans.,rare. Rendre potelé. On se trouve malheureuse en se voyant des bras maigres; mais on s'est consolée en trouvant le poignet fin, une certaine suavité de linéaments dans ces creux qu'un jour une chair satinée viendra poteler, arrondir et modeler (Balzac, Mém. jeunes mariées,1842, p. 168).
2.
Potelure, subst. fém.,rare. Caractère de ce qui est potelé. L'allongement, les grâces élancées de Goujon et du Parmesan, ce n'est que la femme de leur temps, saisie dans l'élégance du type. De même, Boucher ne fait que rendre la caillette du XVIIIesiècle, pleine de potelures (Goncourt, Journal,1862, p. 1035).
Prononc. et Orth.: [pɔtle]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1195-1225 ([Jean Renart,] Galeran de Bretagne, éd. L. Foulet, 1312). Dér. de pote1*; suff. -elé (-el, -eau* et *). Fréq. abs. littér.: 120. Bbg. Catach (N.), Mettas (O.). Encore qq. trouvailles ds Nicot. R. Ling. rom. 1972, t. 36, p. 369.