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PORTE-ENSEIGNE, subst. masc.
Synon. vieilli de porte-drapeau (v. ce mot A).Il peut être vexé, le maître du monde (...) qui sort de passer la grande revue navale, et l'équestre, et la pédestre, et qui vous dégringole sur le dos (...) devant sa femme amoureuse et le jeune porte-enseigne (Giraudoux, Électre,1937, II, 9, p. 214).P. anal. Hors cinq ou six, qui servent au reste comme de porte-enseignes, la tourbe des imitateurs est si ignorante en toutes choses, que notre langue n'aura garde de s'étendre par leur moyen (Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr.,1828, p. 49).
Prononc. et Orth. : [pɔ ʀtɑ ̃sε ɳ]. Att. ds Ac. dep. 1694, plur. des porte-enseigne (id. ds Rob.). Littré, Lar. Lang. fr. : des porte-enseigne(s). V. porte-. Étymol. et Hist. 1529 port enseigne « celui qui porte le drapeau d'un régiment » (J. et R. Parmentier, Disc. de la navig., p. 14, Schefer ds Gdf. Compl.); 1534 porte enseignes (Ordonnances nouv. faictes par le Roy nostre sire touchant les legyons de gens de pied par luy ordonnez, Ordonnance de François Ier, B.N., ms. lat. 10010, folio 34 verso [Gaillot du Pré, 1535 n.s.] ds Quem. DDL t. 18). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et de enseigne*. Bbg. Quem. DDL t. 12, 18.