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POQUER, verbe
A. − Empl. trans. [Surtout au Canada] Poquer (dans qqn/qqc.).Heurter, se heurter. [MmePipelet:] mais fais donc attention, [marchant ainsi, le menton sur la poitrine,] tu vas poquer dans mon roi des locataires (...) qui te crève les yeux (Sue,Myst. Paris, t.5, 1843, p.334).
En partic. Marquer (de coups). La Jeanne d'Arc allait partir à cause du coup de poing qui lui avait poqué l'oeil (V.-L. Beaulieu, Un Rêve québécois, 1970, p.26 ds Richesses Québec 1982, p.1866).
Empl. pronom. réciproque. [Labeur:] Elles viennent un soir l'une, un soir l'autre. Ce qui m'épate, c'est comment il [leur amant] fait pour qu'elles se poquent pas le nez avant de se le bouffer (L. Daudet,Ariane, 1936, p.79).
B. −
1. BOULES, vieilli. Pointer en lançant la boule assez haut de manière qu'elle ne roule pas une fois qu'elle a touché le sol. (Dict. xixeet xxes.). Synon. plomber.
2. Arg., pop. Sentir mauvais. Vous puez (...) Et pour que je m'en rende compte, moi, il faut que vous poquiez drôlement! (P. Accoce,Le Polonais, 1965, p.183 ds Rob. 1985).
REM.
Poqué, -ée, part. passé en empl. adj.,région. (Canada). Qui porte des traces de coups ou de fatigue. J'me disais: «Dors, dors, y faut que tu dormes. Tu vas être poquée, encore!» Mais... pas moyen de dormir (M. Tremblay,Hosanna, 1973, p.62 ds Richesses Québec 1982, p.1866).
Prononc.: [pɔke]. Étymol. et Hist. 1. xvies. «frapper» (A. Morin, Siège de Boulogne en 1544, 99 ds Gdf. Compl., s.v. pochier); 2. 1731 boules (Dict. des Arts ds Trév. 1752). Empr. au flam. pokken «frapper» (FEW t.16, pp.642-643).