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PONTONNIER, subst. masc.
A. − Vieilli
1. Celui qui percevait le droit de pontonage (dér. s.v. ponton; dict. xixes.).
2. Préposé à une station de bateaux de voyageurs. Je vais porter mon bagage au pontonnier du Rhône... Je pars par le bateau de six heures (A. Daudet, Arlésienne, 1872, II, 3etabl., 2, p.404).
B. − Soldat du génie spécialisé dans la construction de ponts et de pontons permettant aux troupes de franchir un cours d'eau. Nous descendons au galop, artilleurs et pontonniers, avec nos bateaux, nos pièces, nos munitions, nos cordes, nos pieux, nos clous (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t.2, 1870, p.500).Derrière nous, toute une armée attendait: des autos blindées, des pontonniers, des escadrons, des batteries de 75 (Dorgelès, Croix de bois, 1919, p.182).
C. − Synon. de pontier (dér. s.v. pont au sens b; v. Mét. 1955).
REM.
Pontonnerie, subst. fém.a) Technique concernant la construction des ponts. Ces clous, très usités en pontonnerie, sont utiles aux fixations dans les rochers (Hugo, Travaill. mer, 1866, p.288).b) Ensemble de ce qui permet de construire des ponts pour le passage des troupes. Il avait laissé l'ennemi (...) dépasser Orléans et s'engager dans la Beauce Blésoise (...) avec ses chars d'assaut, auto-mitrailleuses et sa pontonnerie (L. Daudet, Ciel de feu, 1934, p.179).
Prononc. et Orth.: [pɔ ̃tɔnje]. Ac. 1762 et 1798: -nier; dep. 1835: -nnier. Étymol. et Hist.1. Fin xiies. pontenier «batelier, passeur» (Le conte de Flore et Blancheflor, éd. J.-L. Leclanche, 1557); 2. 1795 «soldat du génie chargé du service des équipages de pont» (Loi du 18 floréal an III ds Lois, décrets, ordonnances, règlemens et airs du Conseil d'État, éd. J.-B. Duvergier, t.8, p.133). Dér. de ponton*; suff. -ier* (cf. lat. médiév. pontonarius att. en 1110, H. Drevin, Die französischen Sprachelemente in den lateinischen Urkunden des 11. und 12. Jahrhunderts, 16). Fréq. abs. littér.: 42.