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PONTE1, subst. fém.
A. −
1. Action de pondre un ou des oeuf(s). Le cri particulier qu'elles [les oies] poussent après la ponte, un cri doux et léger pour appeler le jars (Pesquidoux,Chez nous, 1921, p.45).
2. P. méton.
a) Période pendant laquelle une femelle pond des oeufs. Début, fin de ponte. Les faisans n'ont pas encore achevé leur ponte (Ac.1798-1935).
b) Produit de la ponte. La ponte des Buccins se trouve fréquemment rejetée sur les plages où elle se présente sous la forme d'une boule coriace (Coupin,Animaux de nos pays, 1909, p.424).
B. − P. anal. Ponte (ovarienne, ovulaire). Synon. de ovulation.Pontes ovariennes provoquées par son administration [de gonadostimuline, v. ce mot B] chez la Lapine (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.651).[Les troubles hormonaux] aboutissent à une absence de ponte ovulaire (Quillet Méd.1965, p.484).V. endo-crinologie ex. 2.
C. − Au fig., fam., souvent péj. Action de pondre (un écrit); résultat de cette action. [Zola] continue à nous parler de son travail, de la ponte quotidienne des cent lignes, qu'il s'arrache tous les jours (Goncourt,Journal, 1875, p.1034):
. ... la plupart des livres sont de la race des éphémères: ils naissent et meurent sous nos yeux, −ce qui autorise les écrivains à les remplacer aussitôt, grâce à une ponte ininterrompue où ils témoignent presque tous d'une abondance redoutable et d'une affreuse régularité. Mauriac,Journal 2, 1937, p.161.
Prononc. et Orth.: [pɔ ̃:t]. Homon. ponte2et forme des verbes ponter1 et 2. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. 1570 «fait de pondre» (Ch. Estienne, Agriculture et Maison rustique, 32b d'apr. FEW t.9, p.162b; éd. 1591, p.41b, 42a: ponte des poules; le deuxiesme an de la ponte); 2. 1600 «oeufs pondus» (O. de Serres, Theatre d'agriculture, Paris, Jamet Métayer, p.355: la ponte que les femmes du Languedoc appellent poustaignade [FEW t.9, p.162b] est certain nombre d'oeufs que la poule fait sans se reposer que bien peu, un chaque jour). Subst. d'une forme anc. du part. passé fém. de pondre* (Fouché Morphol. 1967, § 179a, 195b). Bbg. Quem. DDL t.8.