| * Dans l'article "POLDER,, subst. masc." POLDER, subst. masc. GÉOGR. Vaste étendue endiguée et asséchée, conquise sur la mer, sur les marais littoraux ou sur des lacs, située à une cote inférieure au niveau maximal du plan d'eau. Drainage d'un polder; polders du Zuyderzée. Nous courons à toute vitesse à travers les polders, c'est-à-dire à travers les terrains conquis sur l'océan. Ici, c'est une terre limoneuse et légère, et alors je la vois régulièrement taillée par le soc des charrues et parfois couverte des beaux légumes qui reluisent à l'oeil (Du Camp, Hollande, 1859, p.2).Il vénérait Verhaeren. Il en connaissait de longs passages hallucinants. Il aimait, dans ces polders et cette terre du Nord, en retrouver à tout instant les larges visions tragiques: le moulin, dont les bras,... comme des bras de plainte. Se sont tendus, et sont tombés (Van der Meersch, Empreinte Dieu, 1936, p.141).REM. 1. Poldérisation, subst. fém.Action de poldériser. La poldérisation du sud de la baie [du mont Saint-Michel] (l'Express,2 févr. 1980, p.74, col. 1). 2. Poldériser, verbe trans.Transformer en polder. Les autres pays européens font souvent appel aux Néerlandais, qui poldérisent les rivages de la mer du Nord et de la Baltique, en Allemagne, au Danemark, en Russie (Encyclop. univ.t.131972, p.219). Prononc. et Orth.: [pɔldε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1835. Plur. des polders. Étymol. et Hist.1. 1267 [et non 1269] polre (doc. ds Tailliar, Rec. d'actes des XIIeet XIIIes., p.302); 2. 1805 poldre (Décret, 1ergerminal an XIII ds Littré Suppl.); 1823 polders plur. (Boiste); 1824 polder (Raymond). Empr., unerefois au m. néerl. polre, polder (1), puis au néerl. polder (2), FEW t.16, p.644a. Fréq. abs. littér.: 16. Bbg. Boulan 1934, p.149. |