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PLANCHER2, verbe intrans.
A. − Arg. scol. Subir une interrogation, faire un exposé ou une démonstration; passer un examen. Hier encore, je redoutais de me trouver ici [à Paris] en attendant l'heure de «plancher» (...); comme tous les étudiants, mon coeur se serrait à la vue des peupliers des quais, jetant leur coton, indice fatidique des examens (Morand, Eur. gal., 1925, p.69).−Je passe en colle (...) demain, me disait-il. Puis, longtemps après: −J'ai chiadé à fond (...). Et moi: −Tu vas être fatigué si tu ne dors pas. Tu ne seras pas en forme pour plancher (Abellio, Pacifiques, 1946, p.180).
B. − P. ext., fam. ,,Faire un exposé, présenter un rapport (devant des experts, etc.)`` (Gilb. 1971). Le président de la chambre demande à M. D. de venir «plancher» devant quelques-uns de ses amis sur la cogestion (L'Express, 8 févr. 1971ds Gilb. 1980).
Prononc. et Orth.: [plɑ ̃ ʃe], (il) planche [plɑ ̃:ʃ]. Homon. et homogr. plancher1. Étymol. et Hist.1. 1905 «subir un examen» (d'apr. Esn.); 2. 1955 «faire un exposé oral sur une question» (d'apr. Gilb. 1971). Dér. de planche* «tableau noir»; dés. -er.