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PLAIDAILLER, verbe intrans.
Vieilli, péj., fam. Plaider souvent et pour des querelles, des affaires de peu d'importance. Bien qu'il fût avocat et quoi qu'en pensât le père Gillenormand, il ne plaidait pas, il ne plaidaillait même pas. La rêverie l'avait détourné de la plaidoirie. Hanter les avoués, suivre le palais, chercher des causes, ennui. Pourquoi faire? (Hugo, Misér.t.1, 1862, p.817).
REM. 1.
Plaidailleur, subst. masc.,rare, péj., fam. Celui qui plaidaille, qui chicane. Dans ce qui est visible et palpable, ne prouvez jamais ce qui est cru. Dans ce qui est certain et caché par sa grandeur et sa nature, faites croire et ne prouvez pas. Dans ce qui est pratique et devoir, ordonnez et n'expliquez pas. Crains Dieu a rendu des hommes pieux. Les preuves de l'existence de Dieu ont fait beaucoup d'hommes athées. Tout plaidailleur rend chicaneur, et l'on passe presque toujours, du désir de contredire le docteur, au désir de contredire la doctrine (Joubert, Pensées, t.1, 1824, p.301).
2.
Plaidaillon, subst. masc.,rare, péj., fam. Celui qui plaidaille, qui ne fait que de petites plaidoiries, sans envergure et sans talent. Misérable plaidaillon! Avocat sans causes! Canaille! Voilà longtemps que je le surveille (Courteline, Client sér., 1897, 1, p.8).
Prononc.: [plεdɑje], [-a-], (il) plaidaille [plεdɑ:j]. Étymol. et Hist. 1719 (Dufresny, La Réconciliation normande, I, 8 ds Littré). Dér. de plaider*; suff. -ailler*.