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PINÇON, subst. masc.
A. − [Corresp. à pincer]
1. [Corresp. à pincer I A 2 b] Fait de pincer (une partie du corps); p. méton., marque laissée sur la peau quand on a été pincé. Auguste estima que Désirée le reluquait trop, et, n'osant se risquer à lui rendre son pinçon, il la poussa comme par mégarde du coude (Huysmans,Soeurs Vatard, 1879, p.142).Ces aboiements déchirants de mon fox endormi sur votre table, que vous m'expliquiez par ses rêves de chasse à la panthère, étaient provoqués en fait par vos pinçons (Giraudoux,Apollon, 1942, 7, p.74).
2. [Corresp. à pincer I A 3 b; gén. avec déterm. au coeur ou une expr. équivalente] Petite douleur affective brusque. Bernard eut un pinçon au coeur. Il eut la vision de tous les déboires qui guettaient André (Martin du G.,Devenir, 1909, p.94).
B. − [Corresp. à pince I B 2 b α chez le cheval] MARÉCHALERIE. Rebord du fer à cheval destiné à protéger la corne du côté de la pince. Appliquer une ferrure appropriée à deux pinçons qui, de chaque côté de la fissure maintiendront la paroi, en évitant, au moyen d'un sifflet dans la corne, l'appui de la paroi sur le fer (Garcin,Guide vétér., 1944, p.165).
Prononc. et Orth.: [pε ̃sɔ ̃]. Homon. pinson. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1527 pinsson «onglée» (Songecreux, Prenostication, 72 ds Rec. de Poésies Françoises, éd. A. de Montaiglon et J. de Rothschild, t.12, p.174); b) 1640 «marque qui apparaît sur la peau qui a été pincée» (Oudin Curiositez: prendre un pinçon); 2. 1762 maréchalerie (Ac.). Dér. de pincer*; suff. -on1*. Fréq. abs. littér.: 10.