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PICOTEMENT, subst. masc.
A. − Littér. Petites taches, petits points à la surface de quelque chose. Fond blanchâtre neutre, admirablement dégradé dans la demi-teinte. Picotement de touches; presque le même système de petits empâtements juxtaposés (...); picotement des bleus dans les chairs, des rouges (Goncourt, Journal, 1861, p.958).
B. − Sensation douloureuse analogue à celle que provoqueraient de petites piqûres, nombreuses et renouvelées, à la surface de la peau, des muqueuses, ou dans la profondeur des tissus. Avoir, éprouver des picotements dans la gorge, dans les jambes. Je demeurais assez évasif au sujet de l'avenir. Ses paupières le piquaient fort. Il se figurait que c'était à cause de ces picotements qu'il n'y voyait plus devant lui (Céline, Voyage, 1932, p.402).Lafeuille croyait sentir un premier picotement dans sa gorge et ses narines. «Des gaz? Il ne me manquait plus que ça» (Romains, Hommes bonne vol., 1938, p.15).
P. métaph. Picotements de l'amour-propre. Gaspard eut un picotement au coeur. Il posa sa main sur la manche du bonhomme: −Ça va bien! Mon oncle, ne vous tracassez de rien (Pourrat, Gaspard, 1922, p.174):
. Et cinq femmes descendirent sur le perron, cinq belles filles choisies avec soin par un camarade du capitaine (...). filles ne s'étaient point fait prier, sûres d'être bien payées (...) et prenant leur parti des hommes comme des choses. «C'est le métier qui veut ça», se disaient-elles en route, pour répondre sans doute à quelque picotement secret d'un reste de conscience. Maupass., Contes et nouv., t.2, MlleFifi, 1881, p.160.
Prononc. et Orth.: [pikɔtmɑ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1552 (Est., s.v. vellicatio). Dér. de picoter*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 34.