Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
* Dans l'article "PHYSIOGNOMONIE,, subst. fém."
PHYSIOGNOMONIE, subst. fém.
Étude du tempérament et du caractère d'une personne à partir de la forme, des traits et des expressions du visage. Synon. morphopsychologie (s.v. morph(o)-), physionomie.Son menton et le bas de son visage étaient un peu gras, dans l'acception que les peintres donnent à ce mot, et cette forme épaisse est, suivant les lois impitoyables de la physiognomonie, l'indice d'une violence quasi morbide dans la passion (Balzac, Curé vill., 1839, p.15).La physiognomonie présente une grande richesse d'indications, s'il est vrai, comme le dit Kretschmer, que le visage est une sorte de «comprimé des impulsions trophiques», la «carte de visite de la constitution entière» (Mounier, Traité caract., 1946, p.219).
P. méton. Ouvrage traitant de cette technique, de son application. La Physiognomonie de Lavater a créé une véritable science, qui a enfin pris place parmi les connaissances humaines; car, si, d'abord, quelques doutes, quelques plaisanteries accueillirent l'apparition de ce livre, depuis, le célèbre docteur Gall vint par sa belle théorie du crâne, achever et compléter le système du Suisse (Balzac, Physiol. mar., 1826, p.151).
Prononc. et Orth.: [fizjɔgnɔmɔni]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. a) 1565 «(par référence à Aristote et aux Anciens) art de déterminer le caractère d'une personne d'après les traits du visage» (Estienne, Conformité, Mots pris du grec, p.216-217 ds Hug.), ds la lexicogr. à partir de Trév. 1721, Additions à la lettre P; b) 1781 «id., élevé au rang de véritable science» (J. C. Lavater, Essais sur la physiognomonie, trad. de l'all. par Mme de Lafite, MM. Gaillard et Rengner, La Haye, I, p.22); 2. 1826 «traité sur l'art de juger le caractère de l'homme d'après les traits de son visage» (la Physiognomonie de Lavater (Balzac, loc. cit.). Empr. au gr. φ υ σ ι ο γ ν ω μ ο ν ι ́ α «art de juger quelqu'un d'après son air, sa physionomie» (en partic. chez Aristote, Physiognomonica, 806a 19 ds Liddell-Scott), dér. de φ υ σ ι γ ν ω ́ μ ω ν «qui conjecture la nature d'une personne ou d'une chose par sa mine, son air», comp. de φ υ ́ σ ι ς «nature, manière d'être» et γ ν ω ́ μ ω ν «qui connaît, discerne».
DÉR.
Physiognomoniste, subst.Celui, celle qui étudie ou pratique la physiognomonie. Synon. physionomiste.A-t-on bien le droit vraiment de tirer de pareilles conséquences de l'inspection des lignes d'un visage, fût-on le physiognomoniste par excellence, fût-on Lavater en personne? (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t.2, 1862, p.153).Lichtenberger écrit que ceux qui attendent le plus d'une morphologie mise en règle sont ceux qui ont la culture la moins universelle et que ceux qui ont cette culture donnent les meilleurs physiognomonistes (Mounier, op.cit., p.208).[fizjɔgnɔmɔnist]. 1reattest. 1800 (Boiste, avec renvoi à physionomiste); de physiognomonie, suff. -iste*.