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PHOSPHATER, verbe trans.
A. − AGRIC. Fertiliser (une terre) en y répandant du phosphate de calcium. [En 1903] la qualité du vin des vignes phosphatées est meilleure et la valeur de la récolte des parcelles phosphatées est double de celle des parcelles témoins (P. Pacottet, Vitic., 1905, p.268).
B. − MÉTALL. Recouvrir (une pièce métallique) d'un dépôt protecteur de phosphates (d'apr. Lar. encyclop.).
Prononc.: [fɔsfate], (il) phosphate [fɔsfat]. Étymol. et Hist.1. 1905 «fertiliser (une terre) en répandant du phosphate de calcium comme engrais» (P. Pacottet, loc. cit.); 2. [1955 att. indirectement par le dér. phosphateur «ouvrier assurant la protection de pièces métalliques au moyen de sels métalliques liquides ou de gaz d'éclairage» (Mét.) cf. aussi phosphatation] 1963 «recouvrir (une pièce métallique) d'un dépôt protecteur de phosphates complexes» (Lar. encyclop.). Dér. de phosphate*; dés. -er.
DÉR.
Phosphatation, subst. fém.,métall. Action de recouvrir (une pièce métallique) d'un dépôt protecteur de phosphates. Phosphatation superficielle des fers et aciers (Grand.1962, s.v. phosphorique).La phosphatation est souvent utilisée comme sous-couche de la peinture; celle-ci obture les pores de la couche de phosphate (Colas-Cab.1968).− [fɔsfatasjɔ ̃]. − 1reattest. 1959 (Duval); de phosphater, suff. -(a)tion*.