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PHONATION, subst. fém.
PHYSIOL., PHONÉT. ,,Phénomène d'émission des sons du langage lié à la mise en oeuvre des mécanismes neurophysiologiques nécessaires à sa réalisation`` (D. D. L. 1976). Acte, appareil, organe, trouble de la phonation. J'ai un jour «attrapé» le mot grésil comme on imite un geste, c'est-à-dire non pas en le décomposant et en faisant correspondre à chaque partie du mot entendu un mouvement d'articulation et de phonation, mais en l'écoutant comme une seule modulation du monde sonore (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception, 1945, p.461).Nous percevons, nous travaillons et nous parlons sans penser à nos sens, à nos muscles non plus qu'aux mécanismes de la phonation (J. Vuillemin, Essai signif. mort, 1949, p.152).
P. méton., rare et littér. Manière de parler. (Ds Rob., Lar. Lang. fr.).
Prononc.: [fɔnasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1824 (Nysten). Formé sur le gr. φ ω ν η ́ «son de la voix; voix»; suff. -(a)tion*. Bbg. Quem. DDL t.4.