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PHOLADE, subst. fém.
ZOOL. Mollusque marin lamellibranche, comestible, vivant dans les trous qu'il creuse dans la vase, les roches et les constructions en bois immergées et qui émet une forte phosphorescence. Le système nerveux des mollusques acéphales est formé sur un plan beaucoup plus uniforme que celui des gastéropodes. Dans tous les acéphales testacés, depuis l'huître jusqu'à la pholade et au taret, il ne présente aucune différence essentielle (Cuvier, Anat. comp., t.2, 1805, p.309).Les pholades forent l'argile compacte; leur pied se fixe sur le fond de la cavité, tandis que les valves non unies par un ligament, mais armées de fortes dents, usent la roche par un mouvement de rotation (Zool., t.1, 1963, pp.1096-1097 [Encyclop. de la Pléiade]).
Prononc. et Orth.: [fɔlad]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1558 (L. Joub., Hist. des poiss. de Rond., 2ep.XXIII ds Gdf. Compl. [donné comme terme de la région de Narbonne]), relevé par Cotgr. 1611 qui le qualifie de mot «languedocien», att. ds la lexicogr. dep. Trév. 1752. Étant donné que les 1resattest. donnent le mot comme région., prob. terme langued., qui serait lui-même un empr. fait à l'époque de la colonisation au gr. φ ω λ α ́ ς, - α ́ δ ο ς, littéralement «qui vit dans des cavernes» d'où «caché, dissimulé» (cf. φ ω λ ε ο ́ ς «caverne où vivent les animaux sauvages» et φ ω λ ε υ ́ ω «vivre dans une caverne, hiberner»), qui, subst., a désigné un mollusque; la finale s'explique par l'attraction et la fréq. du suff. -ade (v. FEW t.8, p.394). Fréq. abs. littér.: 14. Bbg. Gebhardt (K.). Trois suff. d'empr. en fr. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1975, t.13, p.81, 90.