Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
PERLÈCHE, subst. fém.
MÉD. Inflammation contagieuse mais bénigne généralement due à une infection par des streptocoques, des levures ou à une carence en vitamines, se caractérisant par la formation de fissures et de croûtes humides à la commissure des lèvres. Les syphilides secondaires des muqueuses (...) seront à distinguer (...) de la perlèche (Nicolasds Nouv. Traité Méd.fasc. 41925, p.698).L'enfant se contamine habituellement à l'école en portant à la bouche un porte-plume souillé. En l'absence de traitement la perlèche peut durer des semaines ou des mois. Son traitement est celui de l'impétigo. Il existe également des perlèches de nature non microbienne; elles sont en rapport avec une avitaminose (Quillet Méd.1965, p.314).
Prononc. et Orth.: [pε ʀlε ʃ]. Rob., Lar. Lang. fr.: perlèche ou pourlèche. Étymol. et Hist. 1855 (J. Lemaistre ds Éc. préparatoire de méd. et de pharm. de Limoges, Séance du 25 nov., p.17: De la perlèche. Cette affection [...] est caractérisée par la présence d'aphtes aux commissures des lèvres. Les enfants n'éprouvent en général aucune douleur, seulement une sensation de gêne, de cuisson, qui les force à se pourlécher les lèvres à tout moment. C'est de là, d'ailleurs, que vient le nom de cette maladie qui porte dans le peuple le nom patois de «perlèche»). Déverbal de (se) perlécher «(se) pourlécher», var. dial. (pic., lim., périgourdin et parler de la Creuse), de (se) pourlécher* qui a lui-même donné pourlèche en fr. (1903, Nouv. Lar. ill.).