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PERÇOIR, subst. masc.
A.− TECHNOLOGIE
1. Outil servant à percer, à faire des trous. Quand le bois est mince, le trou par lequel passe la boucle ou le piton, se pratique avec le perçoir méplat, qu'on fait mouvoir en divers sens pour râper le bois plutôt que de le couper, et empêcher ainsi qu'il ne se fende (Nosban, Manuel menuisier,t. 2, 1857, p. 211).
2. Plaque de fer ou d'acier comportant un ou plusieurs trous, sur laquelle les serruriers, les maréchaux posent la pièce qu'ils veulent percer. [Les] outils du forgeron [comprennent le] perçoir (Champly, Nouv. encyclop. prat.,t. 15, 1927, p. 25).Voir Chesn. t. 2 1858.
3. ,,Sorte de foret pour percer les pièces de vin ou d'autre liqueur`` (Ac. 1798-1878).
B.− PRÉHIST. ,,Instrument de pierre taillée, façonné sur lame ou sur éclat, présentant une ou plusieurs pointes fines et acérées dégagées par des retouches`` (Bréz. 1969). Perçoir à aileron, caréné, en étoile, moulin-de-vent, prismatique. Le vieux savant à lunettes savait encore se servir d'armes moins préhistoriques que la hache en silex ou le perçoir du troglodyte (G. Leroux, Parfum,1908, p. 43).Le perçoir apparaît dans plusieurs gisements aurignaciens (J. Déchelette, Manuel archéol. préhist., celt. et gallo-romain,t. 1, 1914, p. 123).
Prononc. et Orth. : [pε ʀswa:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. DG : perçoir et perçoire. Étymol. et Hist. 1229 (Girbert de Montreuil, Violette, éd. D. L. Buffum, 638). Dér. de percer*; suff. -oir*. Bbg. Sculpt. 1978, pp. 602-605.