| ![]() ![]() ![]() ![]() PERCHÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst. masc. I.− Part. passé de percher* et empl. adj. A.− [Corresp. à percher I A] Un oiseau perché. Qu'apercevais-je? (...) deux oiseaux monstrueux (...) qui, perchés sur le rebord d'extérieur de la fenêtre, cliquotaient de leurs longs becs (Lorrain, Sens. et souv.,1895, p. 118).Un perroquet, perché sur l'angle d'un pilastre, attend le moment propice pour sauter sur le malheureux insecte (D'Allemagne, Récr. et passe-temps,1904, p. 168). ♦ Jouer au chat perché. V. chat1. B.− [Corresp. à percher I B 2] Paris qui ne dédaignait pas de s'approvisionner dans ce bourg perché d'Armagnac (Pesquidoux, Livre raison,1928, p. 232).Cette petite ville ensoleillée était perchée plus haut que la plus haute commune de France (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 432).Un château perché dans les montagnes et environné de nuages (Caron, Hutin, Alchimistes,1959, p. 76). C.− [Corresp. à percher II A] Fam. Perché sur de hauts talons, sur des échasses. Le petit Chose, perché sur le haut de la diligence (A. Daudet, Pt Chose,1868, p. 53).La barricade était terminée. Des hommes perchés dessus un pavé à chaque main, insultaient les gardes républicains immobiles (Abellio, Pacifiques,1946, p. 255). ♦ Voix perchée, haut perchée. Sa voix aiguë, émue, juste [de Joséphine Baker] nous l'aimions haut perchée, volant de vocalise en tireli (Colette, Jumelle,1938, p. 11).Une foule qui semblait composée d'enfants et criait avec des voix haut perchées (Giono, Bonheur fou,1957, p. 307). II.− Subst. masc. Moment où les oiseaux sont perchés. Chasse au perché; tirer les faisans au perché. Il allait la nuit au grillage, ou au perché (Genevoix, Raboliot,1925, p. 49). Prononc. : [pε
ʀ
ʃe]. Fréq. abs. littér. : 258. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 234, b) 460; xxes. : a) 480, b) 361. − Pour perchée(s), v. perchée1. |