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PERÇU, -UE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de percevoir*.
II.− Empl. adj.
A.− [Corresp. à percevoir I] Saisi par la perception, dont on a la perception. Toute perception ou connaissance implique un sujet percevant et un objet perçu, et consiste dans un rapport quelconque entre ces deux termes (Cournot, Fond. connaiss.,1851, p. 3).Aux formes perçues, infinies, on tend à substituer les formes conçues et leur répertoire fixe (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 170).L'image perçue n'est pas la photographie ou miniature de la chose (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 187).
Empl. subst. masc., PHILOS., PSYCHOL. Le monde extérieur, le réel en tant qu'il est appréhendé, saisi par la perception. L'imaginaire est l'héritier du perçu (Ricœur, Philos. volonté,1949, p. 93).Le noème de la perception, c'est son sens de perception, le perçu comme tel; le noème du sentiment, c'est la valeur (J. Vuillemin, Être et trav.,1949, p. 7):
Nous faisons de la perception avec du perçu. Et comme le perçu lui-même n'est évidemment accessible qu'à travers la perception, nous ne comprenons finalement ni l'un ni l'autre. Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 11.
B.− [Corresp. à percevoir II] Recueilli, recouvré. Contributions perçues. Droits perçus (Ac.).
Trop-perçu*.
Prononc. et Orth. : [pε ʀsy]. Ac. 1694 : perceu, eüe; 1718 : -ceu, ue; 1740 : -çû, ûe; dep. 1762 : -çu, ue.