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PENSIONNAT, subst. masc.
A. −
1. Vx. Local où sont logés les pensionnaires dans un établissement d'enseignement. Il y avait dans cette enceinte du Petit-Picpus trois bâtiments parfaitement distincts, le grand couvent qu'habitaient les religieuses, le pensionnat où logeaient les élèves, et enfin ce qu'on appelait le petit couvent (Hugo,Misér.,t.1, 1862, p.594).
2. Maison d'éducation privée qui reçoit des pensionnaires. Synon. internat, pension.Pensionnat religieux; pensionnat renommé; pensionnat de demoiselles, de fillettes, de garçons, de jeunes filles; pensionnat de prêtres, de religieuses; cour, dortoir, réfectoire, salles de classe d'un pensionnat; élèves du pensionnat; temps de pensionnat; être cloîtré, enfermé, élevé dans un pensionnat; changer de pensionnat; diriger un pensionnat; mettre qqn dans un pensionnat. Des filles élevées dans les pensionnats. Si vous avez épousé une demoiselle dont l'éducation s'est faite dans un pensionnat, vous vous trouvez dans la partie du labyrinthe la plus voisine du Minotaure (Balzac,Physiol. mar.,1826, p.84).On l'avait confiée à un pensionnat où, disait-on à mots couverts, les bonnes soeurs n'avaient pas toujours à se louer d'elle (Bosco,Mas Théot.,1945, p.23).
Pensionnat normal. ,,Nom qui était donné à l'établissement appelé depuis École normale, dans le décret de l'empire du 17 Mars 1806 sur l'organisation de l'université impériale`` (Ac. Compl. 1842).
B. − P. méton. Ensemble des élèves de cet établissement. Synon. internat, pension.Un pensionnat docile, studieux, turbulent. Un pensionnat de jeunes filles voilées de blanc emplissait un côté [de la chapelle] (Huysmans,En route,t.1, 1895, p.93).Un pensionnat, vêtu de blouses grises, de pantalons flottants et de casquettes à glands bleus, piétinait, bourdonnait (Adam,Enf. Aust.,1902, p.389).Il pouvait grappiller de-ci, de-là une somme trois fois supérieure à ses gages, et solder, sans se priver de rien, les frais du pensionnat où son fils recevait une éducation de riche (Martin du G.,Devenir,1909, p.182).
Prononc. et Orth.: [pɑ ̃sjɔna]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1788 «maison d'éducation qui reçoit des internes» (Fér. Crit.). Dér. de pension*; suff. -at*. Fréq. abs. littér.: 303. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 199, b) 635; xxes.: a) 636, b) 395.