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PEINTURLURE, subst. fém.
Pop. Mauvaise peinture; tableau, ornement, dénué de valeur artistique et peint de couleurs criardes. Il avait posé à terre son panier, tout plein de ces peinturlures aux cadres dorés qui représentent des saints et des saintes (Loti, Ramuntcho, 1897, p.164).Il faut l'épouser. Ses armes embarbouillées aux nôtres, ça égaierait cette vieille peinturelure. Il montre la tapisserie (Claudel, Otage, 1911, i, 1, p.220):
. Vraiment, il faudrait en finir avec la blague de Puvis de Chavannes. Ce Bois sacré a l'air d'être habité par des personnages fabriqués en planches découpées. Oh, la peinture idéaliste!... puisque ça s'appelle ainsi, cette triste peinturlure. Goncourt, Journal, 1884, p.356.
P. anal. Maquillage mal fait et excessif. Elle se secoua sur la tête une houppe à poudre, s'enfarina le nez, prit un crayon de pastel et se farda de rouge. Cette peinturlure exécutée sans habitude et sans goût la fit ressembler à une femme sauvage (Huysmans, Soeurs Vatard, 1879, p.260).
Prononc. et Orth.: [pε ̃tyʀly:ʀ]. Claudel, loc. cit.: peinturelure. Étymol. et Hist. 1866 (Delvau Suppl.: Peinturlure: Mauvaise peinture dans l'argot du peuple). Déverbal de peinturlurer*. Bbg. Pauli 1921, p.38.