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PEINEUX, -EUSE, adj.
Vieilli
A. − [En parlant d'une pers.] Qui travaille durement, qui peine dans une activité. Moutonnante, peineuse, résignée, la horde des soldats descend la sape (Genevoix, Éparges, 1923, p.129).
[P. méton. du déterminé] La ligne qui sépare la vie facile de la peineuse (Psichari, Voy. centur., 1914, p.52).
B. − Semaine peineuse. Synon. Semaine* sainte.La semaine peineuse était celle qui convenait le mieux à ses aspirations et à ses goûts; il ne voyait bien Notre-Seigneur qu'en croix et la Vierge en larmes (Huysmans, Oblat, t.2, 1903, p.73).
REM.
Peineusement, adv.,hapax. Vous atteignez péniblement, laborieusement, difficilement, peineusement au même point de déception terrestre (Péguy, Porche Myst., 1911, p.288).
Prononc. et Orth.: [penø], [pε-], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. 1694-1762. Étymol. et Hist.1. En parlant d'inanimés a) ca 1100 fém. penuse «(la vie) qui apporte des peines, dur» (Roland, éd. J. Bédier, 4000); b) ca 1195 spéc. semaine penose «semaine de la passion du Christ, semaine sainte» (Ambroise, Guerre sainte, 1188 ds T.-L.); 2. en parlant de pers. a) ca 1165 «qui se donne du mal, actif» (Troie, 5152, ibid.); b) ca 1545 «confus, honteux» (Sottie nouvelle du roy des sots, vers 349, éd. E. Picot, Rec. gén. des sotties, t.3, p.229). Dér. de peine*; suff. -eux*. Bbg. Darm. Vie 1932, p.189.