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PEILLE, subst. fém.
Chiffon servant à fabriquer du papier. (Dict.xixeet xxes.).
REM.
Peillarot, subst. masc.,région. (Auvergne, Limousin). Chiffonnier. On avait du foie de veau, de la saucisse, quelquefois du lapin (on en vendait la peau au «peillarot») (M. Bailly, Le Piosou, Saint-Étienne, Le Hénaff, 1982 [1980], p.82).
Prononc.: [pεj]. Étymol. et Hist. 1174-78 «vêtement en guenille; haillon, loque, chiffon» (Étienne de Fougères, Manières, éd. R. Anthony Lodge, 866), cf. avoir la crosle peille «frissonner» (Id., ibid., 1070); spéc. 1631, 1eravr. «chiffon servant à fabriquer du papier» (doc. Arch. Charente, E 962 ds Havard t.4, p.176), demeuré en usage dans le centre du domaine d'oïl (Jaub. au sens de «papier de rebut; chiffon»; cf. 1846, Sand, Mare au diable, 205; v. aussi L. Vincent, Lang. et style rust. Sand, pp.169-170) et le domaine fr.-prov., v. FEW t.8, p.494a. Du lat. pīlleum (d'orig. discutée, v. Ern.-Meillet) «bonnet d'homme, de caractère rituel, fait, à l'origine, d'une peau de brebis non rasée, que portaient les pontifes, les flamines... et que l'on donnait aux esclaves en signe d'affranchissement» puis au Moy. Âge «manteau à capuchon» (xies. ds H. Rönsch, Lexicalisches aus Leidener lat.Juvenalscholien der Karolingerzeit ds Rom. Forsch. t.2, 1883, p.311: rustica casula vel pilleum). Mot demeuré bien vivant dans tout le domaine d'oc, aux sens 1 de «guenille, haillon» (dep.2equart xiies. Marcabru, Al prim, 12 ds OEuvres, éd. J.M.L. Déjeanne, p.13: peilla) et 2 de «vêtement» (dep. 1265-78 Peire Cardinal, Jhesus Cristz, 33 ds OEuvres, éd. R. Lavaud, p.332: peilhas).