| ![]() ![]() ![]() ![]() PÂTIRA(S),(PÂTIRA, PÂTIRAS) subst. masc. Fam., vx. Souffre-douleur. Vermut était le pâtiras du salon de madame Soudry. Aucune société n'est complète sans une victime, sans un être à plaindre, à railler, à mépriser, à protéger (Balzac, Paysans, 1850, p.284).Javelas (...) le patito de mademoiselle Gourganson, le pâtira, le souffre-douleur de l'atelier, un méridional naïf (...) était sculpteur (Goncourt, Man. Salomon, 1867, p.20).Prononc. et Orth.: [pɑtiʀa], [pa-]. Ac. 1935: -as; Rob., Lar. Lang. fr.: -a ou -as. Étymol. et Hist. 1. 1765 «petit tapis de lisière sur lequel les tailleurs font porter les boutonnières de l'habit qu'ils repassent» patira (Encyclop. t.12); 2. 1783 «souffre-douleur» pâtira (Misères, 93); 1835 pâtiras (Balzac, Goriot, p.25). 2eet 3epers. du sing. de l'ind. fut. de pâtir*. |