Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
PATIENCE2, subst. fém.
BOT. Plante voisine de l'oseille (rumex vulgaris) utilisée pour ses propriétés toniques et dépuratives. Dès qu'une personne sera attaquée de la gale, on commencera par lui prescrire un régime très-doux, lui interdisant tous les alimens salés et épicés, et les ragoûts un peu composés. Sa boisson sera une tisane de patience sauvage, faite avec une once de cette racine bouillie dans chaque pinte d'eau (Geoffroy,Méd. prat.,1800, p.435).
Prononc. et Orth.: [pasjɑ ̃:s]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1544 (L. Duchesne, In Ruellium de Stirpibus epitome d'apr. Roll. Flore t.9, p.168). Altération d'apr. patience1du lat. lapatium, -cium, att. à côté de lapathum empr. au gr. λ α ́ π α θ ο ν, -θ ο ς, -θ η (v. André Bot., p.178) avec suppression de la 1resyll. prise pour l'art; on trouve également la forme lapacion (1581, Arnoul de Ville-Nove, Le Trésor des pauvres, fol. 101rods Gdf.), transcr. sav. de lapatium, dont la prononc. a suscité un découpage en la passion (d'où le jeu de mot de Rabelais, Tiers Livre, Prol., éd. M. A. Screech, p.16: «je n'y fauldray par lapathium acutum de Dieu». Lapathium étant prononcé lapation devient homon. de la passion de Dieu) et la transformation p.plaisant., prob. dans le milieu méd. de lapacion en lapatience (v. FEW t.5, p.169a). À côté de ces formes on rencontre des formes pop. du type lavase (v. FEW t.5, p.168a).