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PATHOGÈNE, adj.
A. − BIOL., PATHOL. Qui engendre une maladie. Bacille, microorganisme, staphylocoque, virus pathogène. Rappelons encore que c'est à la mutation que Charles Nicolle attribue la naissance de certaines maladies infectieuses, un germe saprophyte passant tout d'un coup à l'état de germe pathogène (Cuénot, J. Rostand, Introd. génét., 1936, p.112).Les recherches que je veux poursuivre chez M. Rohner pour ma thèse de médecine, sur le polymorphisme de certaines bactéries pathogènes, ont, je crois, retenu son intérêt (Duhamel, Maîtres, 1937, p.62).La lutte contre les parasites pathogènes revêt des formes diverses (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.673):
. ... interprétation assurément fort étrange au premier aspect, mais qui mérite toute considération, parce qu'elle est en harmonie avec certains résultats déjà connus que nous offrent les phénomènes de la vie chez quelques êtres inférieurs, et notamment chez divers microbes pathogènes. Pasteurds Travaux, 1885, p.401.
Agent pathogène. Cause qui provoque ou peut provoquer directement ou indirectement une maladie. Beaucoup d'agents pathogènes vivent à l'état de parasites inoffensifs dans l'organisme d'individus bien portants (Roger dsNouv. Traité Méd.fasc. 11926, p.7).La théorie allergique, loin de s'inscrire contre la théorie infectieuse, en serait plutôt le complément. Ce qui compterait en somme, ce n'est pas la nature de l'agent pathogène, c'est surtout la disposition de l'organisme au moment où il est atteint (Ravault, Vignon, Rhumatol., 1956, p.13).
Pouvoir pathogène. Aptitude d'un germe à provoquer une maladie dans un organisme réceptif. Certains virus peuvent être obtenus à un état de pureté très avancée: virus obtenus sous une forme cristalline, sans perdre leur pouvoir pathogène (Quillet Méd.1965, p.189).
B. − PSYCHOL., PSYCHANAL. Qui est cause de troubles mentaux. Conflit, impulsion pathogène. C'est seulement dans un très petit nombre de cas qu'on peut mettre fin à la situation pathogène découlant de la privation et de l'accumulation de la libido par des rapports sexuels obtenus sans effort (Freud, Introd. psychanal., trad. par S. Jankélévitch, 1959 [1922], p.465).[Freud] donna le nom de psychanalyse à cette méthode de défoulement des souvenirs pathogènes et inconscients par remémoration et abréaction (Hist. sc., 1957, p.1696).
Prononc. et Orth.: [patɔ ʒ εn]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1878 (G. Moquin-Tandon, trad. de l'all. Claus, Traité de zoologie, p.119 ds Quem. DDL t.25). Comp. des élém. formants patho-* et -gène*. Fréq. abs. littér.: 22. Bbg. Quem. DDL t.8, 17.