| PASTILLAGE, subst. masc. A. − 1. INDUSTR. PHARM., CONFIS. Fabrication des pastilles à la main ou avec une machine. (Dict.xxes.). 2. CONFIS. Modelage d'un objet en pâte à sucre; pièce de confiserie imitant un objet. (Dict.xixeet xxes.). B. − CÉRAM. Procédé de décoration qui consiste à coller des ornements sur une surface à décorer. Le Relief en trochisque ou Pastillage est un procédé que je nomme ainsi, faute de lui connaître un nom. Il consiste à faire des ornements en relief au moyen d'une barbotine épaisse déposée sur la surface des poteries, comme les confiseurs font les pastilles (Al. Brongniart, Arts céram., t.1, 1844, p.24). − P. anal. Élever des façades en pastillages (Viollet-Le-Duc, Archit., 1872, p.125).L'histoire générale de l'art depuis les gravures sur os des chasseurs de rennes jusqu'aux pastillages des néo-impressionnistes (Réau, Archives bibl., 1909, p.15). C. − INDUSTR. DES MAT. PLAST. Opération qui consiste avant le moulage à comprimer la poudre à mouler. Le pastillage permet de supprimer les pesées de la poudre en vue du moulage par compression (Delorme1962). Prononc.: [pastija:ʒ]. Étymol. et Hist.1. 1803 confis. (Boiste); 2. 1844 [éd.] céram. (Al. Brongniart, loc. cit.). Dér. de pastille*; suff. -age*. |