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PASSAGE2, subst. masc.
ÉQUIT. Figure de haute école consistant en un trot raccourci, très cadencé et élastique, donnant l'impression que le cheval ne fait qu'effleurer le sol (d'apr. Larousse du cheval, 1975, no55, p.122). Jamais aucun précipité des pieds et quel rythme dans les coups de lancette des éperons! Pas de différence de cadence entre le piaffer et le passage (Vialar, Brisées hautes, 1952, p.21).Dans le passage, le cheval doit progresser lentement vers l'avant en demeurant parfaitement droit et sans aucun balancement latéral (Larousse du cheval,1975,no55, p.122).V. passager2ex.:
. Lorsque le cheval augmente l'effort de projection verticale et amplifie le temps de suspension de sa masse, son trot tend vers le passage. Dans ce que les anciens appelaient le «doux passage», la suspension augmente au détriment de l'étendue des foulées. Decarpentry, Équitation académique, 1949ds Petiot 1982.
Prononc.: [pɑsa:ʒ], [pa-]. Étymol. et Hist. 1611 (Cotgr.). Empr., avec infl. de passage1*, à l'ital.passeggio, att. comme terme d'équit. dep. 1562 (C. Corte ds Tomm.-Bell.), propr. «passage», déverbal de passeggiare (v. passager2*). La forme passeige, att. en 1625 (Pluvinel, Instr. du roi, p.96 ds DG), est empr. directement à l'ital. V. FEW t.7, p.741a.