Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
PARACLET, subst. masc.
THÉOL. [Parfois avec une majuscule] Nom donné au Saint-Esprit, troisième personne de la Trinité, signifiant ,,aide, protecteur, intercesseur, consolateur`` (Bible 1912). Invoquer le Paraclet. Il entonna le veni sancte spiritus, éclatant appel au paraclet (Barrès,Colline insp.,1913, p.195).[Madame de Maintenon] pouvait appeler la protection du Paraclet (Montesquiou,Mém.,t.1, 1921, p.117).L'homme allégé, allègre, s'ouvre à la paix du paraclet (Philos., Relig., 1957, p.52-3):
. Qu'importent à ce siècle incrédule de nos merveilleuses légendes: saint Georges rompant une lance contre Charles VII au tournoi de Luçon, le paraclet descendant à la vue de tous sur le concile de Trente assemblé... Bertrand,Gaspard,1841, p.159.
En partic.
[P. réf. au baptême de Jésus, Matth. 3, 16] Le Saint-Esprit sous la forme d'une colombe. Elle était enchâssée dans un reliquaire en forme de colombe, parce qu'on avait vu la colombe du Paraclet apporter l'huile destinée au sacrement du premier roi chrétien (A. France,J. d'Arc,t.1, 1908, p.517).
[P. réf. à St Jean] La théorie du Paraclet, qu'on ne distinguait pas beaucoup du saint Esprit. Paraclet (...) devint pour les chrétiens une sorte de remplaçant de Jésus, procédant comme lui du Père, qui devait consoler les disciples de l'absence de leur maître, quand celui-ci aurait disparu (Renan,Église chrét.,1879, pp.69-70).Paraclet (...) désigne tantôt le Christ, tantôt l'Esprit-Saint (Dheilly1964).
P. métaph. Je suis à l'abri ici (...) dans cette solitude faite à souhait pour mon âme qui veut se blanchir, se replier et oublier en Dieu. Vous avouerai-je, mon ami, que cette solitude est pour moi une sorte de paraclet où je me consume à regretter? (M. de Guérin, Corresp.,1833, p.75).
Prononc. et Orth.: [paʀaklε]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1248 paraclit (doc., Somme ds Gdf. Compl.: le glise du Paraclit); av. 1615 paraclet (É. Pasquier, Recherches, VI, 17 ds Hug.). Empr. au lat. chrét. paracletus, paraclitus «défenseur, consolateur», appliqué au Saint-Esprit, gr. π α ρ α ́ κ λ η τ ο ς adj. «qu'on appelle à son secours», d'où subst. «avocat, défenseur; intercesseur» et, dans la version gr. du N.T. «le Saint-Esprit» (de π α ρ α κ α λ ε ́ ω «appeler auprès de soi»). Fréq. abs. littér.: 35.