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PALANQUIN1, subst. masc.
Siège ou litière porté à bras d'hommes, parfois à dos de chameau ou d'éléphant, en usage dans les pays orientaux. Se faire porter dans un palanquin, en palanquin. Les élégantes voitures de Londres se croisent avec les palanquins et les caravanes sur les chemins du Tigre et de l'Éléphant (Chateaubr.,Voy. Amér. et Ital., t.1,1827,p.lvj).C'était aussi une chose fort pittoresque que les nombreux palanquins de femmes, appareils singuliers, figurant un lit surmonté d'une tente et posé en travers sur le dos d'un chameau (Nerval, Voy. Orient, t.1, 1851, p.219).Les Américains de la période pré-colombienne se servaient de palanquins dans leurs voyages (...). En Orient, on fait encore appel à des moyens de ce genre (Albitreccia, Gds moyens de transp., 1931, p.6).
Prononc. et Orth.: [palɑ ̃kε ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. 1610 pallanquin «litière portée à bras d'hommes» (en Orient) (Hist. de la navigation de Iean Hugues de Linscot Hollandois et de son voyage es Indes Orientales [trad. du lat., adapt. d'un texte néerl.], p.35 ds Arv., p.383); 1611 palanquin (F. Pyrard, Discours du Voyage des François aux Indes Orientales, p.216, ibid., p.384); 2. 1833 «abri léger posé sur le dos d'un éléphant ou d'un chameau» (Quinet, Ahasvérus, XI, p.116). Empr. au port. palanquim «id.» (dep. 1545, F. Pinto ds Dalg.; d'abord palanque en 1535, Chronica de Bisnaga, ibid.; la forme d'abord att. en fr., supra 1610, a été transmise par des textes néerl. et lat.), lui-même empr. à l'indo-aryen pālakī , empr. au skr. palyaṅka , paryaṅk (Dalg., loc. cit.). Arv., p.383, signale en 1571 (Rec. des plus fraisches lettres, escrittes des Indes Orientales, trad. d'Ital. en Fr., p.25) planchin adapt., d'apr. planche* [ital. palanca], de l'ital. palanchino, empr. au portugais. Fréq. abs. littér.: 63.