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PÉCLOTER, verbe intrans.
Région. (Suisse romande)
A. − Fonctionner mal, irrégulièrement. Sa voiture péclote un peu (La Liberté, Fribourg, 31 août 1977).Ma santé péclotte (E. Pidoux, Le Lang. des Romands, Payot, 1984).
B. − Au fig. Synon. de battre de l'aile*, clocher.Un enfant sans père, c'est comme une maison sans toit, c'est comme dans un moteur, il y a quelque chose qui péclote (A.-L. Grobéty, Zéro positif, Vevey, 1975, p.182).À l'évidence, notre démocratie «péclote»; elle s'asphyxie (Tribune-Le Matin, Vaud, 26 sept. 1976).
Prononc.: [peklɔte], (il) péclote [-ɔt]. Étymol. et Hist. 1864 (J. Mussard, Petit Jean le Messager genevoix, Genève). Dér. avec dés. -er de péclot «mauvaise montre» (fin xviiies., Avis du compère Perret, Babel, Hol. à G., 489 ds Pierreh.), issu par changement de suff. de peclet «loquet» (1693, CtesVerrieres, ibid.), la montre détraquée ayant été comparée au mécanisme souvent branlant d'un loquet. Peclet dér. de l'a. fr. pelle, pedle «verrou» (v. penne).